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L'Avion de L'Apocalypse

Publié le 30 avril 2011 par Olivier Walmacq

avion_apocalypse

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 1980
durée: 1h25

l'histoire: Un cargo militaire se pose sur un aéroport. Ses passagers sont atteints d'un mal étrange et sont en quête de sang humain. Le massacre de l'aéroport n'est que le premier accident dans ce qui va mener à la contamination de la ville.

la critique d'Alice In Oliver:

On ne cessera jamais de le dire et de le répéter: Zombie, de George A. Romero, a évidemment marqué les esprits, en sachant que le cinéaste a signé d'autres péloches horrifiques de qualité.
On pense notamment à La Nuit des Fous-Vivants, plus connu sous le nom de The Crazies, qui sera par ailleurs "remaké" bien des années plus tard.

Très influencé par Zombie, Umberto Lenzi tente lui aussi l'exercice avec L'Avion de l'Apocalypse, une énième production avec des morts-vivants.
Mais le réalisateur italien essaie de se démarquer du lot puisque les monstres sanguinaires sont capables de prendre des armes, courent, se jettent sur leurs victimes et sucent leur sang.

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D'ailleurs, Umberto Lenzi n'est pas toujours très clair, voire très honnête, sur ses intentions, et notamment sur ses créatures de service, hésitant en zombies assoiffés de chair humaine, vampires qui ont envie de boire un "cou" et fous-vivants. Quant au scénario, il brille par son absence et sa simplicité.
Un avion militaire sans pilote parvient à se poser dans un aéroport. A son bord, se trouvent des monstres sanguinaires.

A partir de là, L'Avion de l'Apocalypse n'est qu'une succession de séquences gores, souvent risibles. La faute revenant à des créatures peu plausibles.
On pourra remarquer une certaine grossièreté dans les maquillages, certains zombies ayant le visage recouvert de boue, le manque de budget étant le gros point faible de cette série B nanardeuse mais malgré tout sympathique.

avionapocalypse

L'Avion de L'Apocalypse est donc un nanar involontaire. La tonalité du film est assez sérieuse, le scénario pointant la radioactivité comme l'élément responsable de cette folie cannibale, mais sans jamais fournir la moindre explication sur une telle contamination. A partir de ces différents éléments, le film vacille entre moments involontairement hilarants et ennui poli.
Les amateurs du cinéma bis apprécieront ce nanar décomplexé qui ne possède pas (vous vous en doutez) la force d'un Zombie ou de la Nuit des Fous-Vivants.

Note: 06/20 (et c'est sympa !)
Note nanardeuse: 14.5/20


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