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Gears of War, t2 : les vestiges de Jacinto

Par Corwin @LR_Corwin

Après avoir dit dans l’article précédent que « Aspho fields » ne me laisserait pas un souvenir impérissable, vous allez vous demander pourquoi lire la suite ? Hé, bien, pour l’auteure et sa capacité à rendre vivante et « palpable » les difficultés de ses soldats. Une forme d’étude de texte, ou de style, si vous voulez. Mais en définitive, bien m’en a pris. J’ai trouvé ce roman meilleur.

gears of war T2

L’illustration reste bien sagement dans la même veine que le premier tome. Voici ce que nous propose le quatrième de couv :

Après quinze années d’une guerre brutale pour la survie, la Coalition des gouvernements unis est contrainte de détruire la dernière ville de l’humanité. Alors que les survivants fuient Jacinto, ils doivent affronter les ultimes hordes locustes assoiffées de vengeance et lutter pour subsister sur une terre sauvage et glacée. Marcus Fenix, Dom Santiago et leurs camarades soldats tentent de guider les réfugiés de Jacinto vers une retraite sûre. Mais ils découvrent bientôt un nouveau monde sans foi ni loi où l’ennemi, aussi acharné et dangereux que n’importe quel locuste, affiche désormais un visage humain.

L’histoire.

L’humanité n’a eu d’autres choix que de saborder sa dernière cité pour noyer les tunnels des locustes. Cette menace pourrait ainsi être éradiquée. Mais le plus dur survient alors : que faire des survivants humains et comment s’assurer qu’ils ne disparaissent pas eu aussi. Remettant sur pied une flotte de bateaux de tout genre, il est temps de voguer vers l’océan, à la recherche d’une terre promise que les locustes n’auront pas dévasté.
Lorsqu’ils la trouvent, les soldats de l’escouade Delta doivent alors se faire une raison. La guerre contre les hideux locustes étaient une chose devenue routinière, presque simple. Mais qu’en sera-t-il s’ils doivent affronter des sociétés humaines qui ont survécu bon grès mal grès durant les 15 années du conflit ? Quelle légitimité auraient-ils à imposer leur modèle martial ?

Fond et forme.

On est d’accord, on est dans la même veine que pour Aspho Fields : les Vestiges de Jacinto s’adresse toujours à la même population d’initiés. Quoi que.. S’il est vrai que ce livre commence au moment où s’achève le premier jeu vidéo et s’il est toujours bourré de référence aux locustes, la lecture est presque plus simple. Pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, le gros de l’histoire se déroule loin des locustes, loin du continent, au sein de foyers résiduels humains. Ensuite, parce qu’ici, la structure narrative est des plus simples : pas de flash-back (ou très peu), et moins de changement de « point de vue ».
Le rythme aussi a changé : on est plus dans l’introspection, la politique, et les problèmes de survivance que dans l’action pure (même s’il en reste). C’est donc un roman un peu moins nerveux, un peu plus posé.

En conclusion.

Les qualités et défauts de ces Vestiges de Jacinto ne sont en effet pas les mêmes que pour Aspho Fields. Je n’irais pas jusqu’à dire que celui-là est un bon roman, il est plus simplement meilleur, à mon sens. Au format « poche », et pourquoi pas, peut-être prochainement en version numérique, ça peut valoir le coup, même si on n’est ni joueur, ni fan du genre.


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