Shark In Venice

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1h25

l'histoire: Son père ayant disparu en plongeant dans les canaux de Venise, David Francks, un archéologue, décide de mener l'enquête. Il est pris en chasse par un requin tueur et découvre par hasard un trésor caché des Médicis. 

la critique d'Alice In Oliver:

Certes, les Dents de la Mer a désormais plus de 35 ans au compteur, mais le film de Steven Spielberg continue encore d'influencer le genre horrifique, pour le meilleur et surtout, pour le pire.
Preuve en est avec Shark in Venice, réalisé par Danny Lerner en 2008. Jusque-là, les films de requins avaient utilisé deux concepts différents: soit le monstre tueur et géant qui sème la terreur sur une station balnéaire (le cas classique des Dents de la Mer) ou soit quelques touristes égarés au milieu de l'océan, ces derniers devant faire face à une créature sanguinaire (Open Waters et The Reef).

Shark In Venice tente le pari de mêler deux intrigues différentes, à savoir la présence étrange d'un requin blanc dans les canaux de Venise (une idée pour le moins stupide) et la découverte d'un trésor des Médicis.
D'ailleurs, le film de Danny Lerner se penche davantage sur la seconde option, le requin de service étant largement laissé de côté.
A tel point que le mamifère de service devient totalement secondaire. Une hérésie pour un film de genre.

Pour le reste, Shark in Venice oscille entre ennui profond (je n'ose même pas dire "poli") et quelques séquences de carnage franchement mal foutues.
Les rares attaques du requin ne sont pas crédibles et sont totalement expédiées. Pas grand chose à retenir de Shark in Venice, la faute à long-métrage soporifique, nul et qui souffre d'une réalisation plate et quelconque.
Reste la présence de Stephen Baldwin, qui semble lui-même consterné par ce gros navet horrifique. En deux mots: à fuir !

Note: 01/20
Note naveteuse: 15.5/20