Écrit par 237online.com
Mercredi, 04 Mai 2011 23:47
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La présence d'héritiers dans l'ordre des descendants exclut tous les autres ordres. Dans le cas contraire, le 2ème ordre est constitué des ascendants privilégiés (les père et mère) et des collatéraux privilégiés (frères et sœurs, neveux et nièces) du défunt. La dévolution de la succession à cet ordre d'héritiers est très particulière. Si le défunt laisse des père, mère et frères, tous les frères recueillent la moitié de la succession et les parents l'autre moitié. Cette moitié-ci est répartie également pour moitié entre le père et la mère. S'il n'a laissé que des père et mère ou alors uniquement des frères, ils recueillent totalement la succession. Mais alors, si un seul parent et ses frères lui ont survécu, le seul parent bénéficie du quart et tous les frères ensemble des trois quarts de la succession.
Pour ce qui est de la répartition de leur portion successorale (la moitié ou les trois quarts) entre les frères, la loi en a établit un moyen. Elle impose une division de cette portion en deux parts égales : une part pour les frères utérins (ayant la même mère que le défunt) et une autre pour les frères consanguins (ayant le même père que le défunt). Les frères germains (ayant les mêmes père et mère que le défunt) sont comptés en même temps parmi les utérins et les consanguins. Donc en fin de compte, leur part sera plus élevée que celle des autres. Si un des frères est décédé avant et a laissé tout de même des fils, ceux-ci seront appelés à la succession en représentation de leur parent et compteront dans le partage pour une personne.
A défaut de descendants, de frères et sœurs, de descendants d'eux, de père et mère, la succession est dévolue aux grands parents, arrière grands parents qui sont qualifiés d'ascendants ordinaires et constituent le 3ème ordre de succession. Entre eux également, la succession est divisée en deux parts égales, pour les lignes maternelle (grands parents maternels) et paternelle (grands parents paternels).
Il existe enfin un 4ème ordre de succession constitué par les collatéraux ordinaires que sont les oncles, tantes, cousins et cousines qui bien entendu ne viendront à la succession que si le défunt n'a laissé ni descendants, ni père et mère, ni frères et sœurs, ni neveux et nièces, ni grands parents ou arrière grands parents, ni conjoint survivant. Ici aussi, une part de moitié pour les collatéraux ordinaires de la ligne maternelle et une autre pour ceux de la ligne paternelle.
Vous vous demanderez sans doute ce qu'il en est du conjoint survivant, nous vous rassurons tout de suite ; il est appelé à la succession avant les collatéraux ordinaires, mais nous avons choisi de consacrer un titre à parler de sa vocation successorale.
Mireille Flore CHANDEUP, 237online.com
Master en Droit Privé Fondamental