Une amie m’ayant recommandé ce livre, je me suis donc lancée joyeusement dans ma première lecture de cet auteur que je ne connaissais pas encore.Le récit s’ouvre par un prologue : «Les histoires sont aussi uniques que les personnes qui les racontent, et les meilleures sont celles qui réservent une surprise à la fin.» C’est bien ce que je retiendrai de ce roman : une fin surprenante. Seulement voilà : les surprises sont-elles toujours bonnes ? Arrive toujours l’inévitable question des enfants sages et curieux de tout : «Et ensuite, qu’est-ce qui s’est passé?»C’est ce que se demande Travis, le héros de l’histoire, sur le parking de l’hôpital où il rend visite chaque jour à sa femme. A quarante-trois ans, il avait tout pour être heureux : bon époux, bon père, un bon travail, tout lui souriait et puis en une seconde, tout a basculé. Voilà ce qu’annonce le prologue.La première partie nous fait remonter à l’année 1996, quand Travis rencontre Gabby, sa nouvelle voisine. Elle adore son chien et il est vétérinaire. Elle est furieuse contre lui pour une raison bâtarde. Il reste calme. Ils se marieront.Ils auront deux beaux enfants.Onze ans plus tard, c’est le drame. Travis doit prendre la décision la plus importante de sa vie : une question de vie ou de mort.Un choix difficile.Je ne peux pas en dire plus. Et alors? Et après? Chaque chose à sa place? Un éternel recommencement?C’est ici que j’aurais eu besoin de lecteurs /lectrices ayant lu ce livre en même temps que moi. Une lecture commune aurait été la bienvenue. On n’aurait pas été d’accord. On aurait creusé nos arguments. On s’en serait peut-être même un peu voulu de ne pas être tout à fait à l’unisson. Ce désaccord m’aurait ravie car j’aurais été ainsi poussée dans mes derniers retranchements, obligée de dire pourquoi je n’ai pas aimé ce roman. Comme personne n’est là pour me donner la réplique et ne pouvant pas compter sur la mémoire de ma conseillère qui ne se rappelle plus trop pourquoi elle a aimé ce livre, je dirai simplement que j’ai trouvé l’histoire très banale, une romance quelconque que sauve juste une fin un peu dramatique et dans l’air du temps. Pas assez pour ne pas avoir eu envie d’arrêter ma lecture à plusieurs reprises. Quelques beautés cachées ont dû m’échapper. Je tenterai peut-être une autre lecture de cet auteur, plus tard.
Un choix de Nicholas Sparks, (Michel Lafon, 2009, 333p) Titre original : The Choice. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Noël Chatain. Deux billets élogieux: Deliregirl1, Esmeraldae,