Les deux institutions ont formalisé un partenariat qui permettra de former gratuitement les personnes défavorisées.
Ils étaient nombreux à avoir pris place, hier, dans la tribune de Synergies Africaines contre le sida et les souffrances, au quartier Melen. Membres du corps diplomatique, représentants des organismes internationaux, autorités administratives et municipales, ainsi que le ministre de la Jeunesse, Adoum Garoua... Ils ont tenu à marquer de leur présence la cérémonie de signature d'un accord de partenariat entre Synergies africaines association des premières dames du continent créée par Mme Chantal Biya, et l'IAI, école inter-Etats spécialisée dans l'enseignement de l'informatique. Quatre temps forts pour cette convention : des notes spirituelles distillées par la chorale de l'IAI, un sketch circonstancié du couple d'humoristes Zakougla – Edoudoua non glacé pour les intermèdes, les discours, la signature des documents et l'échange des cadeaux.
Des propos de Jean Stéphane Biatcha, le Secrétaire exécutif de Synergies africaines, l'on apprend que « le partenariat ainsi signé vient simplement formaliser un cadre de collaboration qui date de plusieurs années ». Collaboration ayant permis, entre autres, de conduire la formation à l'IAI de 34 pensionnaires du Centre d'accueil de l'espoir de Yaoundé en 2005 ; de soutenir l'excellence académique à IAI depuis 2002 ; d'offrir des stages académiques aux étudiants de l'IAI à Synergies africaines ; de donner des fournitures scolaires, 50 bourses de formation et des outils bureautiques aux pairs éducateurs à l'occasion de la clôture de la campagne Vacances sans sida en 2009. « Votre sollicitude renouvelée à chaque fois, témoigne de votre attachement aux valeurs de solidarité, de partage et d'action en faveur des populations de notre continent. Ces valeurs sont très chères aux premières dames membres de Synergies africaines », a déclaré le Secrétaire exécutif à l'endroit du représentant résidant de l'IAI au Cameroun, Armand Claude Abanda.
Jean Stéphane Biatcha a également rassuré ceux qui en doutaient encore, que la collaboration entre les deux institutions est bien appropriée. « Aujourd'hui, il est établi que les technologies de l'information et de la communication sont des outils précieux dans tous les combats et sur tous les plans : social, politique, économique », a-t-il dit. Pour Armand Claude Abanda dont la détermination à réduire la fracture numérique dans le pays est de notoriété publique, ce protocole d'accord permet de répondre avec plus d'efficacité aux besoins de développement du Cameroun. Grâce à lui, les personnes défavorisées, -femmes, enfants, orphelins- pourront se former gratuitement aux Tic. Les documents y afférents ont été publiquement paraphés par les deux parties. Et, c'est sur des notes musicales que la compagnie s'est quittée, se promettant de se retrouver bientôt sur de nouveaux chantiers.