Benjamin Murcy, Un auteur de l’ Imaginaire

   Benjamin Murcy est originaire du Nord. Travaillant dans la communication, et plus particulièrement dans la conception-rédaction, il a toujours voué un amour pour l'écriture. Ses autres passions, les jeux vidéo, la littérature et la mythologie, l'ont sans cesse inspiré. Ce sont ces divers affluents qui ont fait naître le projet du Cycle de l'Equilibre.

   Les épines d’une rose blanche

Le cycle de l’équilibre, tome 1

Le monde d’Adangard repose sur un équilibre instauré autrefois par les dieux. Pour préserver l’Equilibre de la menace d’un ennemi incroyablement puissant, les dieux ont désigné quatre hommes. Chacun représente un élément naturel : l’eau, le feu, la terre et le vent. Autrefois, ces gardiens avaient pour mission de trouver et de protéger celui que l’on nommait l’Enfant des Dieux. Il était le seul être capable de neutraliser la menace qui effrayait les dieux. Malheureusement, ce puissant ennemi ne fut jamais vaincu mais seulement emprisonné. Et l’histoire se répétait à chaque fois que le sceau de la prison s’affaiblissait…

Editeur: Edilivre

Collection Coup de Coeur

400 pages

Prix: 21 euros

Pour lire un extrait:ici

Le livre est disponible - sur le site de l’éditeur: link

     - sur les sites de vente tels que la fnac.

Et bien sûr, dans toute bonne librairie.

Interview:

Bonjour Benjamin. Pour commencer peux-tu nous parler un peu de toi, l’auteur, et de ton écriture?

Bonjour Marie-Danielle ! Je suis un jeune auteur de 28 ans dont la « carrière » a débuté dès la publication des Epines d’une rose blanche en octobre 2010. Mon amour pour l’écriture est venu assez tardivement (à mes 18 ans). Je passais mon temps à écrire des poèmes et à entretenir un journal pour me libérer de mes angoisses. Au fil des années, ce loisir est devenu une véritable passion. Ma plume est comme moi, elle évolue, grandit et s’affirme avec l’âge, comme beaucoup d’auteurs en général !

Comment t’est venue l’idée de cette première saga héroïc fantasy: le cycle de l’équilibre ?

Grâce aux jeux vidéo, notamment les jeux de rôle. J’ai toujours été attiré par les thèmes concernant les éléments, la complémentarité nécessaire du bien et du mal pour préserver un équilibre. J’ai commencé alors à dessiner des symboles et surtout des personnages (je dessinais beaucoup avant d’écrire). Une histoire se créait dans ma tête tout petit à petit. Pour approfondir mes connaissances, je me suis mis à la littérature heroïc fantasy en commençant par Le Seigneur des Anneaux que j’ai enchaîné avec la saga Les Chroniques de Krondor. J’ai varié les styles avec Harry Potter, Le Clan des Otori et même les romans policiers !

Puis un déclic est survenu, l’histoire que je voulais raconter ne pouvait être autre qu’un roman. C’est ainsi que j’ai commencé à créer la bible du Cycle de l’Equilibre (j’ai d’ailleurs gardé la première version qui n’a strictement plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui !) avant de me lancer dans l’écriture des Epines d’une rose blanche.

Les Epines d’une rose blanche, est le premier volet de la saga du Cycle de l’Equilibre. Il nous transporte dans le monde d’Agandard (carte ci-dessous). Peux-tu nous parler de ce monde que tu as créé ? Quelles ont été tes inspirations ?

Etant féru de mythologie nordique, j’ai fait plusieurs recherches pour trouver ce nom, Adangard. Il signifie « l’enclos des hommes », je l’ai choisi parce que les hommes n’ont pas d’autre choix que de vivre sur ces terres. Malheureusement, je ne peux pas t’en dire davantage au risque de dévoiler des certaines parties et motivations de personnages importantes dans le déroulement de l’histoire.

Je me suis donc inspiré de la mythologie nordique, des mondes des Final Fantasy mais aussi de notre belle planète. Chaque continent représente et abrite un élément, ce qui a forcément une influence sur leur climat.

Pourquoi avoir choisi le genre Héroïc Fantasy? Comptes-tu en explorer d’autres ?

Parce que je ne voulais pas que le Cycle de l’Equilibre se déroule dans notre monde (ce qui était prévu à la base), je voulais créer le mien et y apporter les éléments que je voulais. En toute honnêteté je me disais que l’héroïc fantasy me faciliterait la tâche car c’est un genre qui laisse énormément de place à l’imaginaire. Mais j’ai vite déchanté et j’ai appris à mes dépens qu’il fallait faire preuve d’exigence pour concevoir un monde cohérent. Pas de place au hasard !

Il m’a fallut donc créer un passé, un présent (le cycle que je raconte) mais aussi un futur. Un travail difficile et de longue haleine qui ne se termine jamais. Car au fil des années Adangard ne cesse de s’enrichir, pour mon plus grand bonheur, mais c’est tellement gratifiant quand il se concrétise !

Et oui je compte bien explorer d’autres genres. J’aime la littérature contemporaine et j’ai des choses à dire et à raconter par ce biais.

Quels sont tes projets après cette première publication ?

Conclure le second tome du Cycle de l’Equilibre qui avance plutôt bien. En parallèle, je termine mon année de formation de scénariste et je compte bien me lancer dans ce métier (même si cela s’annonce difficile). J’ai donc quelques projets de scénarios, tous à des stades d’écritures différents, en cours. Certains seront bouclés dans les semaines à venir, d’autres un peu plus tard.

Parlons un peu de Benjamin lui-même. Pour quelles raisons est tu devenu écrivain ?

Plus jeune, je ressentais le besoin de m’exprimer. Le dessin a été le premier art auquel je me suis consacré durant mes heures perdues mais je n’arrivais pas obtenir ce que je voulais. J’ai ensuite essayé la musique en achetant une guitare mais ça ne marchait pas non plus. Sachant que je n’étais pas doué pour les arts plastiques et la musique, je voulais à tout prix m’acharner à atteindre mon objectif…

En parallèle à ces multiples tentatives, j’écrivais. Peines, frustrations, joie… Je jetais tout cela sur le papier pour me soulager. Durant cette époque où je me cherchais, je ne me rendais pas compte que l’écriture était ce qui me convenait le mieux jusqu’à ce fameux déclic pour Les épines d’une rose blanche.

Etant quelqu’un de très pudique avec ses émotions, je les libère en écrivant. Thérapie au début, l’écriture est aujourd’hui l’art que je pratique pour donner mon point de vue sur différents sujets par le biais de récits. Depuis j’ai laissé tombé la musique, mais pas totalement le dessin, pour me focaliser sur mon amour des mots et de la littérature.

Merci Benjamin

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