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» L’hérésie ⎢Franck Thomas @_frth ⎢ #vasescommunicants

Par Garp

» L’hérésie ⎢Franck Thomas @_frth ⎢ #vasescommunicants

— Ça y est, ils ne sont plus qu’à quelques années-lumières.

— Va prévenir le Bon.

Le mutant sortit précipitamment, manquant cogner son encombrante coquille contre les murs de la capsule. Il ne s’y fera donc jamais, à ce vaisseau-relais en perpétuelle expansion ? ! Et encore, pas si longtemps qu’il y rôde, lui ; comment font les autres depuis ces années ? La petite couche qu’il occupe se trouve dans une des ailes récemment construites sur le navire, emmenée par l’un des délégués de la flotte. L’endroit n’est pas très grand, mais aménagé à son goût : il y a reproduit l’ambiance américaine de sa civilisation d’origine, dont chaque membre d’équipage connaît l’effondrement récent. Lorsqu’il en parle, il use d’ailleurs volontiers de mots tels que “l’autre monde” ou “ma vieille barque”, et exhibe alors avec un petit sourire le seul vestige qu’il eut emporté de là-bas : une ancre sèche et morne, dont les plus jeunes ne connaissent pas l’usage.

Au sein de l’équipage varié qui peuple le vaisseau, le mutant moustachu est à son aise ; la civilité est de mise, et personne n’exprime de surprise à la vue de l’appendice colimaçonnique qui lui arrondit le dos. Excroissance caudale pour certains, parure traditionnelle pour d’autres, aucun n’est près d’imaginer que cette coquille d’arobase est la marque d’une errance ancienne dans les souterrains d’une bâtisse improbable. Aventure fondatrice, seconde naissance dont il tait mystérieusement le détail… Après l’épisode, il avait pris l’habitude de se retirer comme en lui-même dans ce nouveau caisson d’isolement, pour confronter son regard à l’exigence de sa solitude. Mais depuis qu’il a rejoint la nébuleuse, cette habitude l’a presque quitté : il trace désormais sa piste dans le sillon partagé des compagnons de route.

Sauf que depuis quelques temps, un mois précisément, la tentation lui revient d’inspecter le fond de sa coquille : il y souffle comme un bourdon parasite…

— Oui ? Ah, tu tombes bien, mon bon Garp…

— G@rp, ô sage… et, euh, c’est vous le Bon

— Ah non ! Arrête un peu avec ces conneries, s’il te plaît ! On a mieux à faire que de se plâtrer de la réplique liquoreuse, laisse ça à nos ennemis !

— Justement, ô s… euh, ils arrivent.

— Ah déjà… Merdre alors, j’étais dans la préparation du prochain atelier de navigation. Écoute ça, c’est fantastique : le récit d’un pionnier que j’ai retrouvé dans les cales du navire. C’est l’essence de… il décrit… il y pointe déjà les questions essentielles qu’on travaille aujourd’hui : en quoi la modularité de nos vaisseaux influence-t-elle notre manière de naviguer ? Pourquoi les… Comment s’envisage le déploiement d’une flotte dont les éléments ne sont pas groupés derrière un capitaine mais guidés par les directions mêmes qu’ils déterminent ? C’est incroyable, il vient à peine de quitter sa planète, qui est encore une planète naturelle à l’époque bien sûr, et il s’interroge : « Est-ce l’attrait seul du large qui m’emporte ainsi, ou bien les promesses de rapports inédits au monde ? »

— Certes, euh… c’est fantastique… mais… le rapport qu’on s’apprête, nous, à vivre très prochainement, n’a malheureusement rien d’inédit, et…

— Oui, j’ai compris. J’arrive, Garp.

— G@rp, sag… euh, Bo… enfin… avec arobase quoi…

*

Figure plissée, regard aigre, lèvres coupantes : ses lieutenants n’osent aborder le roi des Éditeurs. À mesure qu’il approche de la rébellion, le monarque s’affûte en silence.

— Nous arrivons, Sire.

La cérémonie d’allégeance des vassaux venus des trois mille cinq cents coins de l’empire, d’habitude source de joie pour le souverain, n’est parvenu qu’à faire apparaître avec plus d’éclat l’insolente absence des insurgés. Une colère froide enveloppe le trône : qu’on en finisse une fois pour toutes avec cette reine du Blog. Va-t-elle le narguer longtemps encore, de son misérable et naïf microcosme ?

Lorsque, quelques années plus tôt, une première nébuleuse autonome avait commencé de remuer, le roi n’avait pas crû nécessaire d’y lancer des émissaires : que les fous s’ébattent entre eux, en périphérie du royaume, c’en sont toujours autant qui ne troubleront point la paisible obéissance des sujets ! Erreur… Que n’a-t-il dès cet instant maté dans le sang cet hydre naissant. Le monstre prenait de l’ampleur, jusqu’à devenir insaisissable. Et puis il enfanta…

Quelques planètes d’abord, de bric et de broc, commencèrent à se soustraire à l’orbite royale. Et puis une multitude. Innombrable. On en construisait de partout, les premiers sur place offrant les outils et le savoir-faire aux arrivants pour leur permettre d’entamer la leur. Il y en eu de temporaires, d’autres s’agrégèrent, chacune devenant le relais des suivantes, de sorte qu’il fût dès le début impossible d’en déterminer le centre. On porta bientôt aux oreilles du roi que la population de la nouvelle nébuleuse, pour ses activités, entendait bien se moquer du cens ordinaire et refuser l’implantation des prisunic obligatoires sur leur territoire. Allait-il tolérer un tel outrage ? On lui proposa d’envoyer dans ces contrées impies quelques percepteurs mercenaires déposer par la force sa majestueuse quittance. Mais le roi recevait alors son gendre et son neveu, et ne prit guère au sérieux ces menaces de cens interdit. Une économie parallèle se mit en place ; une pincée de sable face aux énormes chantiers royaux fournissant l’empire, mais qui petit à petit grippait leur belles machines sans doutes huilées avec trop de confiance… Là encore, le roi ne réagit pas tout de suite : il recevait ses commandants de frégates pour la remise des décorations militaires. Il fallut que le nom de la reine du Blog traînasse sur les lippes de la cour pour qu’enfin son orgueil se réveille. Comment ? Une autre dynastie au sein même de SON royaume ! Mais il était déjà trop tard pour s’offusquer ; lorsqu’on lui fit le détail du désastre, il arma sur le champ son armée d’aéroenerefs, bien décidé à pilonner sans merci les auteurs de la mutinerie.

Cette impertinente plaisanterie touche à sa fin. Reine de rien et survivants ramperont bientôt à ses pieds, implorant pour survivre le contrat dérisoire qu’il leur lancera du bout des doigts, comme le quignon aux mendiants ; ils se déchireront pour ce papier sans valeur, sous les œillades ravies de la cour ; puis il prendra le vainqueur et le mènera à ses bourreaux, qui l’abandonneront au rivage critique de l’agonie, dépossédé de son nom ; et le roi rira alors de voir le survivant, nu, la honte sur le corps, errer sans fin à la recherche de lui-même.

*

À bord du Publienet, tout le monde est sur le pont ; le Bon vient de parler. Il n’aime pas ça parler en meneur, ça se sent ça se voit, ça l’emmerde cette guerre. Il n’a pas pu finir de préparer son atelier ; ça le plombe d’organiser la défense au lieu de poursuivre la défriche. Toutes les planètes ont envoyé leur représentant. Fascinant spectacle pour G@rp, qui rencontre enfin plusieurs figures actives de la nébuleuse ; surprise à nouveau, en découvrant leur simplicité, leur chaleur. Immédiatement, il reconnaît un nouveau venu qui fit un peu de bruit à son arrivée ; sa petite taille le distingue des géants du lieu. Un garçon plein d’humour, au surnom comme un étendard par lequel seul il se présente: Petite-Hauteur.

G@rp aperçoit aussi ici et là quelques navithécaires, ces experts cartographes formés par l’empire, venus à la nébuleuse le savoir en partage, au nom de la haute idée qu’ils se font du voyage. Une partie de la foule lui demeure pourtant inconnue, et il goûte avec émerveillement la variété des allures, des profils — certains ne sont pas même navigateurs ! Mais tous ont déjà voyagé, bien sûr ; il n’y a que ça, des bourlingueurs, sur les planètes avoisinantes. Au loin, tiens donc ! c’est l’ami Gévissac. Il est donc parvenu à stopper quelques heures son sinueux périple ! Que devient-il, ce jeune loup ? Toujours à la poursuite de lafuite ?

Le mutant va pour le rejoindre, quand un souffle violent lui balaie l’échine « frrrrrrrrrrrrrrrrrrrth ! » ; il perd l’équilibre, et comme sa coquille percute le sol en un bruit mat, une voix de l’intérieur lui murmure une brève injonction :

— À droite !

Allongé, assommé, il ne saisit pas tout de suite ; puis, machinalement, obéit du regard. À droite s’étire l’infini galactique et, juste devant, dans un bâillement, Yzabel.

Yzabel, ancienne voisine de chambre d’un hôtel oublié ; Yzabel, horizon inavoué, aussi.

Elle a compris la chute après coup, se précipite. Pas de mal, mais il grimace un peu pour la scène.

— Qu’un jour l’élève relève le maître, bien il fallait… Bonjour, Djeune Jedi.

Elle sourit — ah ce sourire ! — s’incline respectueusement. Ils ont sans un mot enfilé, comme en chacune de leurs rencontres, les rôles-clés du mythe fondateur de l’empire. On pourrait croire au jeu de la séduction, mais pour G@rp, ça n’est qu’une quête impossible ; juste un baume apaisant pour oublier la distance qu’ils habitent. Car unautrelatirehorsd‘elle, un navigateur l’attend. Un vrai, un héros tourmenté par les dieux, une icône auxdixet mille vertus, toujours sur la route ; autre chose que lui, cullisse sur une couche américaine…  Alors, pour oublier cet injuste partage du monde, il devient chaque fois pour elle un maître rieur, issue de la légende d’uneguerredesétoiles malheureusement bien d’actualité aujourd’hui. Si seulement il pouvait réellement être maître de quoi que ce soit…

Bon sang, d’où venait cette voix ?

On s’agite soudain sur le pont. On dirait que ça commence.

— L’ennemi est là ! Armez vos hashtags !

« Le hashtag, c’est l’arme du pauvre » avait un jour dit le roi sur les ondes officielles. Une fois n’est pas coutume, G@rp était plutôt d‘accord avec lui sur ce coup-là.

*

— Majesté, nous somme prêts.

— Armez les pilons.

— C’est fait, Excellence.

— Préparez les matraques médiatiques.

— À vos ordres, Sire.

*

Le combat fait rage. Constatant que le pilon est sans effet sur les volumes intouchables des rebelles, le roi fait monter sa presse pour le matraquage. Et l’élite de la flotte royale s’élance ; bientôt tout l’espace subit la mitraille affamée des pilotes — les fameux crocs-niqueurs, dans le jargon de l’empire. Acculée, la nébuleuse se replie sur les vaisseaux-relais. Mais la bataille ne fait que commencer. Le roi le sait bien : l’issue se jouera au corps à corps.

Ses aéroenerefs sont déjà sur le Publienet ; personne en vue sur le pont. La première unité accoste, une compagnie s’aventure. Les soldats, camouflage germanopratin sur le dos, s’avance d’un in quarto prudent. Formés à la signature, à l’indivisible, ils sont perdus dans la forêt de statuts qui jonche le navire, en un ronflement grandissant. Ils frappent à l’aveuglette, récoltant en retour une volée de rétroliens. Les rangs s’élargissent, des voix leur susurrent : « Follow me… Follow me… » Les nerfs s’effilochent.

— Attention ! Unebéhue : danger ! Repli en cuir de couverture !

Mais trop tard ; ils se sont déjà perdus dans la toile de l’équipage…

*

G@rp est à l’affût. Il en a repéré un. Planqué derrière un pseudo, le laisse venir à sa hauteur, puis, sur le point de…

— Elle t’attend !

Ça résonne jusque dans ses épaules. Coupé dans l’élan — putain de voix ! — , voilà le soldat qui se retourne, et il n’a que le temps de s’enfuir en zigzaguant pour éviter ses marques-pages acérés ; dans les dédales du navire jusque en un recoin tranquille, se faufile comme il peut. Saloperie de flipperie de maudite ! Un coup d’oeil en arrière : ça va, le mange-papier est semé. À nous deux ‘spèce de parlotte imbécile !

— Elle n’est pas loin, tu le sens. Va la rejoindre !

Premier verdict : pas de doute, ça vient de l’arobase. Sauf que c’est pas vraiment le moment d’aller voir qui s’y planque…

— Qu’est-ce que tu attends ? Vas-y !

Ah oui ? Hé ben d’accord, si tu le dis bouffi, tu l’auras voulu ! Et G@rp, pour la première fois depuis des mois et malgré le danger ambiant, retourne au fond de sa coquille à la rencontre de son étrange hôte.

*

— Allo ? Ouhou, il y a quelqu’un ?

— Mais oui, je suis là. Tu sais bien.

— Mais… qu’est-ce que vous foutez chez moi !

— Tu m’as invité, mon ami.

— Quoi ?

— Tu ne te rappelles pas ?

— Je te connais même pas !

— Pas beaucoup, c’est vrai. Mais c’est justement l’occasion de faire mieux connaissance, tu ne trouves pas ?

— C’est surtout pas le moment, je dirais !

— Tu devrais en profiter, je ne reste pas longtemps.

— Ah ben, c’est plutôt une bonne nouvelle ! Si tu pouvais la mettre en veilleuse aussi avant de partir, tu serais bien aimable. Pas envie de me prendre un coup de massicot sur la tronche à cause d’un sentimental dans la soupière !

— Peut-être, mais tu n’as pas le choix. Tant que j’y suis, je fais ce que je veux.

— Mais… tu… c’est par sadisme, c’est ça ? C’est quoi ton truc…?

— Allons, c’est pour ton bien, au contraire.

— Tu… t’es un malade…  Je vais te…

— Oh, oh, on dirait que ça s’agite au dehors…

— Ah pétard ! Je… Tu perds rien pour attendre !

*

Il fait sombre. Au sortir de la coquille, un bruit interrompt G@rp ; effectivement, on dirait qu’il n’est plus seul — enfin, à part l’autre taré de l’arobase. Gévissac, c’est toi?

— C’est peut-être bien elle ?

Ah, la ferme, l’hôte ! G@rp émerge silencieusement d’un bouquin trompe-l’oeil. Il y a du mouvement dans le back-office. S’agit d’aller voir ce qui se passe. Allez G@rp, un peu de sang-froid…

— C’est elle, j’en suis sûr.

… tu vas bien réussir à faire abstraction de cette voix débile…

— Peut-être qu’elle t’a préparé une surprise.

… bon d’accord, c’est pas gagné. Pas à pas, il s’approche, sans pouvoir encore distinguer l’intrus. L’aventure est excitante. Ça lui rappelle l’espionnage du temps de sa contrée d’origine. Une vieille histoire, parait-il véridique : la disparition sur facebook du wall d’un dénommé Berlin, qui aurait entraîné la chute des flux RSS… Encore certainement un mythe urbain ; se rappelle aussi qu’un homme de petit taille dont il a oublié le nom avait prétendu y avoir participé. Et tiens, c’est marrant, parce que c’est aussi un homme de petite taille qui se trouve à quelques mètres de lui en ce moment.

— Non Sire, la reine du Blog était un leurre. Mais ne vous en faites pas, tout est en place. Dans quelques minutes, j’aurai terminé de hacker leur vaisseau. L’empire tout entier verra qu’on ne provoque pas impunément l’empire, vous pouvez compter sur moi. Il est temps de tourner la page, mouahahahahaahah ! Longue vie au roi !

Fichtre ! C’est Petite-Hauteur ! Le traître ! Il s’apprête à provoquer un dénideservice sur le vaisseau. Que faire ?

— T’aurais mieux fait de m’écouter. Elle t’attend toujours.

— AH TOI, TA GUEULE !

C’est sorti tout seul. Petite-Hauteur se retourne d’un coup, il aperçoit le mutant et se précipite sur lui en hurlant ; une lutte sauvage s’engage.

— Tu crois que c’est comme ça que tu vas l’impressionner ? Un combat de coqs ? Ridicule…

Les deux hommes ont roulé sur le sol. Malgré sa petite taille, l’autre est trapu comme un serveurApache ; mais G@rp est en supériorité numérique.

— Je peux aider, peut-être ? Elle va se lasser et partir, tu sais.

Petit-Hauteur a maintenant le dessus, il est sur le point de trancher de la lame de son coupe-papier la gorge du mutant ; attisée par la voix de l’arobase, la colère de G@rp projette alors l’ennemi hors d’atteinte ; il se relève, le mutant est sur lui désormais ; quelques typos bien placées entre les deux yeux le tiennent en respect, mais le nain reprend vite l’avantage ; dans un fracas étourdissant, il plaque au sol le gastéropode et se libère de son étreinte ; l’issue devient critique, le traître s’apprête à débrancher le secteur, quand tweet ! un hashtag furtif le grille sur le coup, laissant son corps fumant se froisser dans la main de son adversaire. Pas mal, ces petites choses finalement, se dit G@rp en soufflant sur sa paume les cendres de l’ennemi.

— Garp ! Garp ?

Cette voix.

— Garp, tu n’as rien ?

Yzabel. Elle se penche maintenant sur lui, lui prend la main.

— Attention, Yzabel, Il peut y en avoir d’autres !

— Non, Garp, ils sont tous en fuite.

On entend en effet au dehors lescrisvains des assaillants dans la débâcle.

Elle est près de lui à nouveau. Tiens, pas de remarque mielleuse du fond de l’arobase ? Malgré la douleur, G@rp amorce un sourire.

— Alors, Djeune Jedi, on se permet maintenant d’écorcher le nom de son maître ?

Elle se rapproche encore. Elle sourit à son tour.

— Non, ô Garp. Après ce combat, c’est le maître qui est écorché et qui doit désormais changer de nom …

Et d’une main dont la douceur le saisit, elle caresse alors un dos qu’il s’étonne de sentir libéré de coquille, libre à présent de porter sa destinée loin des affres du passé.

——————–

Texte écrit par Franck Thomas sur le thème imposé « S.F » et qui m’a invité à sévir sur son site dans le cadre du projet de vases communicants:

“le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.”

Voici les vases communicants du mois de mai :

g@rp http://lasuitesouspeu.net/ et Franck Thomas http://www.frth.fr/

Maryse Hache http://semenoir.typepad.fr/ et Jérôme Wurtz http://aquelquepasdelusine.blogspot.com

Joachim Séné http://www.joachimsene.fr/txt/ et Guillaume Vissac http://www.fuirestunepulsion.net/spip.php?rubrique1

Louise Imagine http://louiseimagine.wordpress.com/ et KMS http://kmskma.free.fr/

Kouki Rossi http://koukistories.blogspot.com et Christophe Sanchez http://www.fut-il.net/

Christopher Selac http://christopherselac.livreaucentre.fr et Pierre Ménard http://www.liminaire.fr/

Martine Rieffel http://lireaujardin.canalblog.com/ et Brigitte Célérier http://brigetoun.blogspot.com

Isabelle Butterlin http://yzabel2046.blogspot.com/ et conte de Suzanne http://valetudinaire.net/

Franck Queyraud http://flaneriequotidienne.wordpress.com/ et Christophe Grossi http://kwakizbak.over-blog.com/

Piero Cohen-Hadria http://www.pendantleweekend.net/ et Dominique Hasselmann http://dh68.wordpress.com/

Daniel Bourrion http://www.face-terres.fr/ et Anita Navarrete-Berbel http://sauvageana.blogspot.com

François Bon http://www.tierslivre.net et Urbain trop urbain http://www.urbain-trop-urbain.fr/

Candice Nguyen http://www.theoneshotmi.com/ et Samuel Dixneuf http://samdixneuf.wordpress.com/

Morgan Riet http://cheminsbattus.wordpress.com/ et Marlène Tissot http://monnuage.free.fr/

Michèle Dujardin http://abadon.fr/ et Jacues Bon http://cafcom.free.fr/

Murièle Modély http://l-oeil-bande.blogspot.com/ et Vincent Motard-Avargues http://jedelego.free.fr/plus.html

Cécile Portier http://petiteracine.over-blog.com/ et Sandra Hinège http://ruelles.wordpress.com/

Mariane Jaeglé http://mariannejaegle.over-blog.fr/ et Michel Sarnikov http://la.mauvaise.herbe.over-blog.com/

Sarah Cillaire http://www.seriescillaire.com/ et Arnaud Maïsetti http://www.arnaudmaisetti.net/spip/

Christine Jeanney http://www.christinejeanney.fr et Jeanne http://babelibellus.free.fr/

KtyZen http://ktyzen.posterous.com/ et Xavier Fisselier http://xavierfisselier.wordpress.com

La liste des vases communicants des mois précédents peut, non, doit être consultée chez l’indispensable brigetoun.



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