Fast Five poster
Fast And Furious 5 by Justin Lin
Je recommence à écrire ! Hourray ! Et quoi de mieux que d’écrire sur un film qui enthousiasmeront tout le monde ?
Synopsis:
Depuis que Brian (Paul Walker) et Mia Toretto (Jordana Brewster) ont extirpé Dom (Vin Diesel) des mains de la justice, ils ont dû franchir de nombreuses frontières pour échapper aux autorités. Retirés à Rio, ils sont contraints de monter un dernier coup pour se faire blanchir et recouvrer leur liberté. Ils se constituent une équipe d’élite, réunissant les pilotes les plus avertis, conscients que leur seule chance d’être acquittés pour bonne conduite nécessite une confrontation avec l’homme d’affaires véreux qui souhaite les voir morts. Mais il n’est pas le seul à leurs trousses. L’impitoyable agent fédéral Luke Hobbs (Dwayne Jonhson aka The Rock) n’a jamais loupé sa cible. Affecté à la traque des fugitifs, lui et son équipe de choc élaborent un implacable dispositif d’assaut destiné à les capturer. Passant le Brésil au crible, Hobbs réalise combien la frontière qui sépare les bons des méchants est ténue. Il doit alors s’en remettre à son instinct pour acculer ses proies et éviter qu’un autre ne les débusque avant lui.
Critique :
Universal a eu le nez creux. Pour une fois. Parce que dernièrement, ce studio c’est pas la gloire : le dernier succès remonte à « Moi, Moche et méchant » un film d’animation, et avant ca ? Inglorious Basterds sortis en 2009. On ne peut pas vraiment dire que « Robin Hood« , « Wolfman » ou encore « Fatal » (dédicace à Youn pour son chef d’oeuvre) ont été des films applaudis par le public ou par la critique.
Alors encore une fois, je dis bravo à Universal pour avoir sorti Fast 5 (c’est dire si c’est pas glorieux quand même). Il faut avouer que Fast 5 est une réussite. Pas parce que c’est un film intelligent, pas parce que ce film est la quintessence du cinéma. Pas plus qu’il n’est un un film hautement philosophique. Nop, c’est une réussite parce que c’est un excellent divertissement. Point barre. Il remplis haut la main sa fonction, c’est à dire nous en mettre plein les mirettes, où on ne voit pas défiler le temps (2H quand même). Généralement, un film comme cela, il est catalogué comme film inutile et comme d’un gros bousin à renier par tout les critiques cinémas qui se respectent. Cependant, pour ma part, il a fallu une certaine maturité pour comprendre que chaque film à sa fonction et qu’il est produit pour un but unique selon que ses producteurs ont bien voulu lui donner : divertir, questionner, informé, dénoncer, admirer, raconter, etc… Il y en a plein.
Pour Fast 5 : c’était clair et net, le but annoncer était de divertir alors autant qu’on le fasse bien et en grand.
Je pense que trois choses tiennent quand au succès de cet opus, qui mine de rien était un énième opus d’une franchise à l’agonie :
- Le casting au complet est de retour et des additions bienvenues (Merci Vin Diesel d’être la)
Vin Diesel faisait déjà figure de personnage principal dans le 1. Il incarne plutôt bien la figure du père, du parrain, le centre même d’un groupe de personne qui au fond d’eux mêmes, s’aiment. Pourquoi je parle de ca ici ? Parce que c’est un des thèmes au centre du film. On y brosse le thème de la famille (et oui, c’est pas si bete que ca F5). Et pour en parler, quoi de mieux que de ramener toutes les grandes gueules des films précédents ? Paul Walker, Tyrese Gibson, Jordana Brewster, Ludacris, Gal Gadot, Sung Kang. Tous épisodes sont la à travers ces personnages. A travers le film, on voit que l’alchimie s’opère. L’humour est rafraichissant (moi j’ai aimé en tout cas, je sais que ca vole pas haut), on voit que chacun est heureux d’être la.
Aawww, sweet Family.
On rajoute à ce casting Dwayne Johnson alias The Rock, autre grand bourrin de service et une Elsa Pataky plutot jolie et on à un casting du tonnerre ici.
You Talkin' to me Boy !?
Le duel annoncé entre les ex-futurs stars de l’action devait faire des étincelles. Verdict : The Rock explose Vin Diesel (sorry man, tu ressembles à une crevette à coté).
- La réalisation (Justin Lin commence à être un réalisateur efficace)
Justin Lin, qui a débuté sa carrière à Hollywood avec « F&F: Tokyo Drift« , est mine de rien en train de construire un solide palmarès. Si on compare, Tokyo Drift et Fast 5, au niveau réal, on peut dire que le bougre à sacrément appris. Je dis respect. De plus, des rumeurs l’annoncent à la barre du prochain Terminator, wait&see.
On a droit ici à des scènes d’action anthologiques. Un braquage d’un train à pleine vitesse, découpé et monté à merveille; une course poursuite à pied de toute beauté dans les favelas de Rio; ou encore un casse se transformant en champ de bataille et course poursuite dans les rues de Rio absolument ahurissante tellement c’est wtf. Non, on est la en présence de séquence jamais vus. Alors oui, les lois de la physiques sont tellement bafouées que Newton se retourne dans sa tombe, qu’on se pose tout le temps la question: mais c’est quoi ce truc de fou ?; mais la on se dit que c’est tellement gros et assumé, qu’on accepte avec plaisir ce déballage de wtf à l’écran. Et c’est jubilatoire. Tout simplement.
- Un changement de concept bienvenue
Alors pourquoi je dis ca ? A la base, F&F c’est quand même un film de beauf, tuning et course de voiture à fond les ballons et des effets de vitesses pas crédibles pour un sous mâtinés de R&B US du plus mauvais gout straight from MTV. Ils avaient quand même eu l’intelligence à l’époque d’insérer un embryon de concept : le braquage. F&F 1 était à l’état Embryonnaire. Y avait de l’idée, mais tout les clichés du milieu (érigés malheureusement en tant que style de vie pour une partie de la population) avaient enterrés toute bonne idées pour les suites. F&F2 atteignait le fond du film pourris, le 3 une escapade au Japon somme toute anecdotique pour la franchise, le 4 est un juste retour, mais bancal, à ses racines.
Le 5 prend un tournant vraiment excitant, car il tourne autour du « Heist Film », ces films de braquages haletants, de la même veine que Ocean’s Eleven dans le milieu du tuning.
Universal a ainsi annoncé à la sortie du film qu’ils allaient se concentrés désormais sur ces personnages, ainsi que sur le braquage. Moi je dis : WIN
Au final, Fast 5 est un film généreux de par sa capacité à nous attaché au personnage, mais aussi à nous tenir en haleine de bout en bout tellement l’action est WTF et bien foutu. Bravo Universal.
Update post écriture : Universal est réellement un studio à la dérive. Le plan pour produire l’ambitieux « La tour sombre« , c’est à dire une trilogie plus une série TV HBO basé sur l’univers de Stephen King, avec Javier Bardem en rôle titre, est en train de tombé à l’eau. Raisons ? Trop cher. Évidemment. Surtout pour un R-Rated film. See for yourself : http://www.amazon.fr/Tour-Sombre-1-Peter-David/dp/2356160043