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On y était : Scarlet Queens et Leningrad à la Scène Bastille

Publié le 08 mai 2011 par Swann

On y était : Scarlet Queens et Leningrad à la Scène BastilleEn fait, ils étaient trois groupes ce soir-là à jouer à la Scène Bastille, mais Lutèce, le premier groupe à passer était tellement une caricature de mauvais rock français que je n’ai pas vraiment envie d’en parler. Je dirais juste : imaginez un mélange entre Indochine et Eiffel mais en vraiment très mauvais et très caricatural…. Je n’en dirais pas plus, parce que les stars de la soirée étaient en réalité les deux groupes du très jeune mais très cool label parisien Stand Out Records, à savoir Leningrad, et Scarlet Queens. Si vous suivez assez bien l’actualité du blog, vous avez dû remarquer que les S.Q étaient mon nouveau gros coup de coeur musical, aussi il est presque normal pour moi de vous parler du concert d’hier soir. Moment spécial pour eux, puisque c’était la Release Party (en langage sous-titré ça signifie qu’il fêtait la sortie de leur superbe E.P Outside Play). Aussi, on s’attend à ce que la soirée soit bouillante, et pardi qu’elle l’a été. Mais avant que les trois garçons et leurs deux musiciens montent sur scène, Leningrad assurait la deuxième première partie.

Leningrad, c’est le genre de groupe qui d’abord surprend mais qui séduit immédiatement après. Surprend pourquoi

On y était : Scarlet Queens et Leningrad à la Scène Bastille
? Parce que les deux voix du combo, c’est-à-dire Jérémy et Mathieu se répondent constamment. L’un commence une phrase, l’autre la termine. Si aux premiers abords le sourcil se lève, on oublie rapidement ce détail tant les deux voix se marient bien et se complètent. Musicalement parlant, c’est du rock qui tire sur le grunge, parfois ça s’énerve, et parfois c’est planant. Leningrad, par ailleurs laisse une place importante à la musique, et c’est en ça que c’est planant. L’instrument figure en première ligne, ce qui fait que leur set est ponctué de longue séquence instrumentale absolument délicieuse à écouter. On a tellement aimé Leningrad, qu’on compte en parler plus en détail dans une chronique Artiste à Découvrir.  Stay Tuned comme on dit !

Viens donc ensuite Scarlet Queens. Si la formation de base est un trio, sur scène ils sont accompagnés d’un batteur et d’un bassiste complètement possédé. Ce dernier a partagé non seulement ses talents de musicien mais aussi de danseur, puisqu’il agrémenté le set d’une chorégraphie complètement démente qu’il est le seul à pouvoir exécuter !

Scarlet Queens, on le sait version studio ça envoie, sur scène ça envoie deux fois plus, la faute à des mecs ultra talentueux qui t’emportent avec eux. Une énergie débordante, du rock couillu, de la sueur, de la chaleur…du rock quoi. Mais surtout c’est Quentin, en chaman rock’n'roll qui envoûte et te fait voyager dans des contrées lointaines grâce à cette voix si particulière. Mention spéciale à « I Live on A Island », espèce de moment musicale suspendu, « TSC » chanté en chœur par le public, et « Outside Play » (parce que c’est ma préférée !)

Le charme de Scarlet Queens, c’est aussi de marier électronique et organique, aussi Raphaël ajoute la signature éléctro du combo, et rend leurs musiques si irrésistibles. Le mariage entre les deux est parfait. A croire le public présent en masse, dansant et sautant, Scarlet Queens a fait ce soir-là l’unanimité.

Tu les a loupé, c’est pas grave ils seront en concert au Bus Palladium le 25 juin prochain. Be There ou Be There !

Sabine Swann B.


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