Lundi avec Emmylou (#1)

J'inaugure cette nouvelle rubrique entièrement consacrée à l'une de mes artistes préférées, Emmylou Harris. Comme l'indique le titre, une nouvelle publication paraîtra chaque lundi, sauf contretemps.

On est en 1977. Les années sombres semblent loin pour Emmylou. La faillite de Jubilee (la maison de disques qui distribuait ses oeuvres), son divorce d'avec Tom Slocum (avec qui elle eut son premier enfant, une fille prénommée Hallie), la mort tragique de son mentor, Gram Parsons (overdose de drogue et d'alcool)... Tous ces événements survenus entre 1970 et 1973 auraient pu la terrasser mais, non. Elle revient plus forte, sur la lancée du succès de ses deux albums parus chez Reprise Records, "Pieces of the Sky" (1975) et "Elite Hotel" (1976). Son nouvel opus, "Luxury Liner", à la fois rock et country, va suivre le même chemin, devenant rapidement numéro 1 du billboard US (catégorie country). 
C'est sur cet album qu'Emmylou Harris et son Hot Band interprètent une reprise enjouée du mythique "You Never Can Tell (C'est La Vie)" de Chuck Berry. A chacune de ses apparitions en public, Emmylou rayonne, rendant folles de jalousie toutes les merveilles du monde.