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Batman et Robin

Publié le 11 mai 2011 par Olivier Walmacq

Mr Freeze veut à tout prix sauver sa femme en volant des diamants de cristal. Mais Batman et Robin sont là pour sauver Gotham. Sans compter d'autres ennemis comme l'envoutante Poison Ivy ou le géant Bane...

Batman et Robin

La critique freezée de Borat

Bien que Batman Forever soit un navet, la Warner décide, à ses risques et périls, de produire un nouveau Batman avec Joel Schumacher. Sauf que si le précédent volet avait encore certaines qualités, Batman et Robin est loin d'avoir laissé une bonne impression.
Pire encore, il refroidira (le mot est bien trouvé) la Warner de faire un autre Batman, jusqu'à l'arrivée de Christopher Nolan. Et pour cause, le film restera à jamais comme l'un des plus gros bides du studio, aussi bien commercial que critique. Val Kilmer étant parti du navire, le pauvre George Clooney, encore héros de la série Urgences, reprend le rôle.
Il est tellement fier de sa prestation qu'il s'est excusé auprès des fans!

Batman et Robin
 "George, on se fait un match de hockey?"

Chris O'Donnell, Michael Gough et Pat Hingle reprennent du service, quand Alicia Silverstone, Arnold Schwarzenegger et Uma Thurman se rajoutent à la fête.
Oui vous avez bien lu, ce bon vieux Arnold est de la partie. L'acteur, pas en mal de nanars (voir La course au jouet ou L'effaceur, de vraies parties de plaisir), est la principale attraction du film. Surpayé (la plupart du budget est dans son cachet!), Schwarzy part en free style, alignant les répliques naveteuses en pagaille. Ajouté à cela une VF à se pisser dessus et vous obtiendrez ce genre de phrase: "Freeze! T'es givré!". Mais si encore il n'y avait que cela...

Batman et Robin
 "ça freeze Schwarzy? -Moi ça va, mais toi il y a encore du travail."

Le film accumule bons nombres de scènes naveteuses: la partie de hockey du début (à croire que nos héros n'ont que ça à faire), puis la danse de Thurman en gorille (!), la péripétie dans une Amazonie digne de Virus Cannibal (admirez l'ironie), le baiser de Robin avec Poison Ivy totalement tordant ("Mais pourquoi tu meurs pas?!")... Tous les acteurs sont en roue libre et il n'y en a aucun pour sauver l'autre. J'ai déjà parlé de Schwarzy, passons à Clooney.
Le pauvre semble sévèrement se faire chier et n'est pas à l'aise du tout dans son costume moule-bite. A la limite, la plastique de Silverstone devrait ravir certains dans son costume moulant encore une fois.

Batman et Robin
 On leur met Uma Thurman devant et ils sont gagas.

Surtout que Schumacher se plante, faisant passer Batgirl pour la nièce d'Alfred, alors que c'est la fille du Commissaire Gordon dans les comics! O'Donnell est toujours aussi mauvais, rejoint par une Uma Thurman complètement à côté de la plaque.
Quant à l'interprète de Bane, il ne fait que gromeler dans son masque de catcheur. Heureusement que Nolan le remet au goût du jour dans son The Dark Knight Rises, parce que c'est très peu représentatif de celui qui a brisé Batman. Niveau couleur, Schumacher continue dans le fluo (du blanc, du vert, du rouge, du violet...) et les costumes en latex sont passés dans le domaine gay, tellement ils sont collés au corps.

B&R n'est pas à mettre à la poubelle mais à l'insinération. La messe est dites.

Note:-80/20

Note nanardesque: 19/20


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