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Oû l'on apprend que l'aide sociale génère des crises économique…

Publié le 12 mai 2011 par Aldorande_rebelle
Oû l'on apprend que l'aide sociale génère des crises économique…j'ai honte… honte de voir ou nos société en sont arrivées : faire porter la responsabilité de l'état lamentable de l'économie et des finances publiques sur les épaules de ceux qui n'ont presque rien… ça me dégoûte profondément de l'espèce humaine… on dirait une bande de hyènes affamées, condamnées à se battre entre elles pour une carcasse de souris alors qu'un tigre se goinfre sous leurs yeux d' une antilope encore tiède…
Nous, les français "médiants", sommes dans la position des hyènes : attérées de constater que notre espèce est menacée par l'arrivée de tigres qui captent la plus grande partie des ressources sur notre territoire, nous semblons condamnés à nous entredéchirer pour survivre.
Comment a-t-on pu en arriver à cette résignation de la part de l'espèce la plus prétentieuse du régne animal ? Les hyènes ont l'excuse d'être "génétiquement" moins forte que les tigres… Les hommes eux, tous égaux génétiquement, ont dû développer d'autres mécanisme pour pérenniser la domination d'un groupe sur l'autre… ils sont d'ordre culturels… Par exemple, il est populaire et populiste de dire qu'un ouvrier ayant travaillé toute sa vie puisse transmettre son modeste pavillon à ses enfants. Certes, mais si au nom de cette logique on permet la transmission, génération après génération, de l'intégralité du patrimoine de toutes les grandes familles sans aucun prélèvement pour l'état (donc le collectif) on renforce et pérennise la domination des "Tigres"… on perpétue la jungle…
De la même façon, si les états ne parviennent plus à percevoir le fruit de l'impôt des très grosses sociétés, celles-là mêmes qui produisent et captent la plus grande partie de la richesse mondiale, car leur bénéfices n'apparaissent jamais dans les fiscalités nationales mais uniquement dans des paradis fiscaux, les états n'ont plus que les salariés à tondre et les services publics à réduire pour équilibrer leurs budget. Et si on reste impuissant devant ça, on favorise la jungle fiscale…
Poursuivant le raisonnement, la sphère financière et l'actionnariat sont également les tigres des entreprises en réclamant sans cesse d'avantage de rentabilité pour leurs investissements.  Cette spirale est vicieuse, tout le monde le reconnait car elle pousse les entreprises dans une concurrence effrénée : chercher ailleurs une rentabilité meilleure (délocalisations), mal rémunérer ses salariés ou à leur en demander toujours plus… Le dommage collatéral, c'est qu'en plus elle fait stagner la consommation, enterrant définitivement tout espoir de croissance !
Quelques vilains objecteront que ma position, loin d'être neutre idéologiquement, négligent volontairement que les investisseurs sont la clef de voute du système économique. à ceux-là je répondrais que j'acquiesce, et qu'ils ont été en effet indispensables, jusqu'au moment ou une dégénérescence conjoncturelle les a atteints et les transforme progressivement en virus de cette même économie ; car au lieu de prendre des risques dans la création de richesses au sein de l'économie réelle, elle préfère désormais se repaître làchement des bénéfices de la spéculation pure :  capter, pomper, comme une vulgaire tique, un misérable parasite en somme… et pourtant le plus dangereux des tigres…
Tout est orchestré médiatiquement pour que cette spirale spéculative et ses acteurs reste dans l'ombre (c'est un peu normal, ils ont toujours été très friands des conseils d'administration des empires de communication), et que officiellement, l'ensemble des responsabilités repose toujours sur les épaules des hommes politiques ! Sauf quand ça pète : en 2008, on a entraperçu d'obscurs lieux de pouvoir : de Goldman Sachs et de son montage mortifère avec un fond spéculatif, à JP Morgan, de feu Lehman Brothers dépecée vivante par ses concurrentes, à KKR et sa passion pour les entreprises à dégraisser ; puis ils sont vite retournés se cacher dans les replis de la peau de l'économie réelle, là ou l'on est caché et oû s'est toujours chaud.  Mais aujourd'hui on a trouvé mieux à stigmatiser pour expliquer la récession : un bénéficiaire du RMI…
Pour vous requinquer,  une petite vidéo qui reparle (un peu) de la crise bancaire mais avec du recul et surtout qui nous présente la femme la plus influente du milieu financier : Blythe Masters et sa récente tendance à l'acquisitions de matières premières…
Illustration : H. Daumier, collection de la BnF

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