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The Gods-Genesis-1968

Publié le 13 mai 2011 par Numfar
The Gods-Genesis-1968

The Gods :

John Konas : chant, guitare

Ken Hensley : chant, claviers

John Glascock : basse

Lee Kerslake : batterie

L'histoire d'Uriah Heep débute bien avant "Very 'eavy..." même bien avant le premier album des Gods deux ans plus tôt.

L'histoire débute en 1965 lorsque le jeune organiste/chanteur Ken Hensley rejoint les Juniors, menés par le futur Bluesbreakers et Rolling Stones, Mick Taylor .

Devenu un groupe de blues, les Juniors changent de nom en The Gods avec une première formation qui comprend également les frères Glascock : John (basse) et Brian (batterie).

En 1966, le groupe commence à faire parler de lui et vers la fin de l’année, fait la première partie d’un concert de Cream.

Selon certaines sources, un single aurait été enregistré chez Pye Records en 1967 : “Come On Down To My Boat Baby (?)-Garage Man (?)” mais d'autres sources officielles assurent que Taylor n'a jamais rien enregistré avec les Gods.

En été 1967, Mick Taylor reçoit l’offre de remplacer Peter Green au sein des légendaires Bluesbreakers, et sans lui, le groupe sombre rapidement.

Septembre 1967, sous l’impulsion de Ken Hensley, les Gods se reforment avec de nouveaux musiciens : John Konas à la guitare, Paul Newton à la basse et Lee Kerslake.....une première incarnation du futur Uriah Heep.

Début de l'année 1968, Paul Newton quitte les Gods, préférant aller rejoindre Spice (avec David Byron et Mick Box), remplacé par le futur King Crimson et ELP : Greg Lake.

The Gods signent chez EMI au printemps 1968, mais Greg Lake les quitte bientôt, et Hensley rappelle John Glascock et le groupe peut enfin publier son premier album en octobre 1968 : "Genesis", produit par David A. Paramor.

Toward the skies (Konas)

Candles getting shorter (Hensley-Konas)

You’re my life (Konas-Kerslake)

Looking glass (Hensley-Konas)

Misleading colours (Konas-Kerslake)

Radio show (Sugarman-Robertson)

Plastic horizon (Sugarman-Robertson)

Farthing man (Konas)

I never know (Hensley-Konas)

Time and eternity (Konas-Kerslake)

Un album pop psychédélique typique de cette époque magique.

Si les Gods se font remarquer grâce à cet album déjanté, le succès lui, ne suit malheureusement pas.

Personnellement j’adore “Looking glass” qui porte fortement l’empreinte de Ken Hensley, dans un style qui préfigure le Uriah Heep de la grande époque, le son heavy en moins.

Fin de l’année 1968, les Gods publient un single inédit : “Baby’s rich (Hensley-Konas)-Somewhere in the street (Hensley)” qui n’obtiendra aucun succès.

© Pascal Schlaefli

Urba City

Mai 2011


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