Magazine Cinéma

2012

Publié le 15 mai 2011 par Olivier Walmacq

Sony Pictures Releasing France

Genre: science fiction

Durée: 2h40.

Année: 2009.

L'histoire:2009. Un chercheur américain découvre une source qui boue en Inde; ainsi que des radiations énormes du Soleil. 2010. Il prévient le gouvernement et des peintures du Louvres sont conservées en Suisse. 2012. Ben c'est la fin du monde, il y a des morts et les côtes se renversent...

la critique d'Alice In Oliver:

Roland Emmerich poursuit son oeuvre de la fin du monde avec 2012. Avec le Jour d'Après, le réalisateur avait montré quelques idées intéressantes.
Aussi, on était en droit d'attendre autre chose qu'un film tenant uniquement sur des effets visuels et des effets spéciaux époustouflants.
De ce côté-là, rien à redire.
2012 délivre largement la marchandise et le spectacle.

Pour cette raison, impossible, à mon avis, de démonter totalement le film, même si ça reste un blockbuster surdimensionné.
Pourtant, difficile de fermer les yeux sur les nombreux défauts du film. Encore une fois, Roland Emmerich signe un film très américain, sur fond de propagande.

Mais on connaît le cinéaste pour ses élucubrations propagandistes... Independence Day oblige... Toutefois, 2012 n'atteint pas forcément la même nanardise (que l'on espère involontaire).
Certes, certains avanceront qu'il s'agit d'un film à grand spectacle et qu'il ne faut pas en attendre grand chose. Malgré tout, on peut regretter une certaine indigence sur un sujet (la fin du monde) qui mérite un minimum de réflexion.

Le concept permettant largement de proposer à la fois un divertissement et une certaine intelligence dans le scénario.
Personnages hyper caricaturaux, éloge de la famille américaine, la fin du monde nous est présentée sans que le cinéaste ne se soucie des enjeux politiques, idéologiques et religieux. C'est la fin du monde. Point barre. A partir de là, seul le spectacle est au rendez-vous.

Pour autant, difficile de ne pas esquisser quelques sourires devant l'héroïsme affiché par des personnages sans saveur. Le bon, le gentil, le lâche, l'impuissant...
Tous ces traits sont évoqués à travers des protagonistes peu attachants et en fuite face à des événements qu'ils ne maîtrisent pas.
Sans compter certaines séquences ridicules: Emmerich et son amour pour les chiens qu'il avait déjà affiché dans le même Independence Day.
Décidemment, c'est contagieux...

Note: 05/20
Note nanardeuse: 13/20


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