- La punkette morbide de Yohji Yamamoto -Chez Yohji Yamamoto, on porte des rangers avec des robes de mariée mortuaires dans un look total noir. Encore un retour aux sources qui fleure bon les années 90's. Sauf qu'ici, l'allure se veut plus rock, plus déglinguée, pour coller à l'ère du temps. Robe bustier, tulle déstructuré, asymétrie, graffiti en guise d'imprimé et teint blafard, la femme Yamamoto ne lésine pas sur l'envie d'une attitude rebelle. Difficile en journée, ça peut largement surprendre positivement en soirée. Une Lily Allen qui aurait pris trop d'acide et qui par conséquent intrigue. Et dieu sait qu’il ne faut pas lésiner sur l'intrigue ! Ça attire. Encore une autre façon d'interpréter le soir, une autre proposition tout aussi actuelle. Le choix est au goût de chacun, et avoir le choix est un luxe que Yohji Yamamoto sait offrir avec excellence.
On récupère : la robe bustier. Ça marche toujours ! Quoi qu'il arrive, la robe bustier est une arme fatale. Il faut dire qu'elle met la mamelle de l'humanité à l'honneur, Quel autre atout peut mettre davantage en valeur la femme ? Les fesses ? Trop subjectif ! La poitrine, c'est quasi universel ! Plate ou tankée comme Lolo, peu importe ! Il en ressortira beauté fragile ou beauté fatale ! À vous de vous accessoiriser en conséquence pour ne pas non plus trop ressembler à la Cicciolina. Et par pitié, ne vous remontez pas les miches toutes les 30 secondes, c'est d'un vulgaire... Il doit quand même y avoir un moyen pour que ça tienne, tout ce barda, non ?
Bien à vous.