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Sacré Graal

Publié le 16 mai 2011 par Olivier Walmacq

Le Roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde essayent de trouver le mythique et insaisissable St Graal...

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La critique NI de Borat

Après les Charlots, parlons des Monty Python, cette troupe comique britannique formée par Terry Jones, Terry Gilliam (le seul ricain du groupe), Eric Idle, John Cleese, Graham Chapman et Michael Palin. En 1975, ils se mettent au cinéma avec Sacré Graal, produit par le groupe Led Zeppelin, fan du Flying Circus, émission des Pythons. Une comédie parodiant la quête du Graal par le Roi Arthur.
Un très grand succès et devenu un véritable culte pour beaucoup de générations, dont les Nuls, exploitant eux aussi l'art de absurde et du non sens.
A noter que c'est le grand Yves Robert qui l'a distribué en France. Sacré Graal est assez dur à trouver (Le sens de la vie l'est tout autant) et j'ai eu du bol qu'un copain ait pu me le prêter (revu depuis sur la divine Arte).

Monty Python, Sacré Graal

Dès le générique, l'absurdité est à son paroxisme. On commence avec un vieux film, puis un écrito dit que le projectionniste s'est trompé de bobine!
Le générique arrive finalement, très sobre et vers la fin lumineux; avec changement de musique régulièrement; des licenciements en tous genres et des dialogues improbables, parlant de Suède et d'élans ("une fois, ma soeur s'est mordre par un élan")!
De la connerie pure et dure, mais qu'est ce que c'est bon. Le pire, c'est qu'on en redemande. Notre bon Arthur est à la recherche de chevaliers.
Après le sort hilarant d'une sorcière à la pesée ("si elle brûle, c'est une sorcière!") et les plaintes de paysans (ils n'ont pas voté pour le Roi); nos joyeux larrons se sauvent de Camelot, jugée trop décadante et partent "sérieusement" à la recherche du Graal.

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On aura donc droit à des péripéties improbables et jouissives. Nos chevaliers ont la bonne idée de construire un lapin en bois (référence à L'Iliade d'Homère), mais encore faudrait-il se mettre dedans pour infiltrer le château français. Ces derniers se révèlent affreusement méchants et catapultent des vaches ou des canards! Sans compter le Chevalier Noir démembré; les Chevaliers se déplaçant sur des montures invisibles et Gilliam tapant sur des noix de cocos pour imiter le bruit des sabots (l'équipe n'a pû s'offrir des chevaux. Mais cela donne un résultat largement plus drôle); ou les vannes sur les mouettes (africaine ou européennes?).

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Il ne faut pas non plus oublier Lancelot débarquant durant un mariage, tuant sans raison des gens (!) et même le père de la mariée ("il est décédé [...] il se réveille [...] il est finalement mort!"); les chevaliers pourchassés par un monstre en animation, stoppé par la crise cardiaque du dessinateur (!); ou les nonnes totalement en rut devant Robin (!!).
On regrettera tout de même une fin pas terrible, dont les auteurs diront plus tard qu'ils ne savaient pas comment finir le film. Par ailleurs, on peut croire que nos héros sont des mecs un peu fous, se prenant pour les Chevaliers de la Table ronde.
Sacré Graal, c'est de la connerie par paquet de 12 et un régal pour le spectateur, qui se bidonnera encore longtemps en pensant aux scènes.

Une parodie médiévale à pleurer de rires et dont le culte continuera encore et encore.

Note: 19/20

Monty Python : Sacré Graal Bande-annonce VOSTFR
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