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Femmes de menage esclaves dans l’algerie libre

Publié le 25 février 2011 par Amroune Layachi

Battues, violées, souvent accusée faussement de vols et jetées en prison, les femmes de ménage, dont une écrasante majorité de mineurs, continuent de vivre un véritable calvaire, en l'absence de toute protection juridique ou judiciaire.

Pour nous plonger dans cet univers sulfureux, on à interroge quelques victimes.
Visage renfermé et triste, une jeune fille victime d'harcèlements sexuels de la part de son employeur, était assise autour de la table, récitant son histoire douloureuse avec son employeur .ainsi devant l'ampleur de l'injustice infligée aux femmes de ménage, vulnérables et faibles, un projet devra être a monté pour assurer l'assistance juridique et la prise en charge psychologique des employées de maison victimes de maltraitances physiques au sein des ménages qui les emploie et qui parfois les jette en prison, en les accusant de vol pour ne pas payer des arriérés de salaires. Ainsi, la problématique des employés de maison se pose-t-il aujourd'hui avec acuité en Algerie, en l'absence d'une réelle volonté d'appliquer les textes en vigueur et les Conventions internationales. Les filles en question, dont l'âge varie en général entre 14 et 17 ans, sont des proies faciles pour les sans scrupules. Issues des couches les plus défavorisées elles sont en général exposées à des violences physiques et psychologiques, sans aucun interlocuteur et en l'absence du suivi des familles. En effet, devant la loi, ce sont en général les plaignants, souvent des familles riches et puissantes, qui sont les plus écoutés .Aussi il est à prévoir une politique d'insertion pour former les victimes à d'autres métiers, car "les femmes victimes sont traumatisées à tel point qu'elles se détournent de ce travail ". A travers un programme d'alphabétisation et de formation professionnelle,
pour offrir à ces femmes et filles d'autres sources de revenus.
Il existe des centaines de filles employées de maison. Selon Nebghouha, les cas de violence sur cette frange d'employés sont pléthoriques et souvent dramatiques, citant le cas de cette fillette de16 ans qui ne recevait comme salaire contre son travail, que le reste des repas de ses employeurs. Il y a aussi le cas de cette fille de 19 ans qui avait interrompu ses études par pauvreté et fut obligée de s'engager comme employée de maison. Elle sera maltraitée. La plupart des victimes souffrent d'ignorance, certaines n'ont pas de documents d'état-civil. Le cas le plus révoltant est celui de Aicha, une fille de 20 ans qui travaillait pour une famille et qui fut accusée de vol avant d'être jetée en prison.
Hocine

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