Magazine Cinéma

Le sens de la vie

Publié le 18 mai 2011 par Olivier Walmacq

La naissance, l'enfance, l'école, les banques, les restos chics et la mort. Tel est le sens de la vie vu d'un aquarium...

Affiche de 'Monty Python, le sens de la vie'

La critique dénuée de sens de Borat

Après ses 2 chefs d'oeuvre de Sacré Graal et La vie de Brian, les Monty Python s'attaquent au Sens de la vie. Etonnament, c'est le moins bon de leurs films qui se retrouve avec une distinction, à savoir le Grand Prix spécial du jury au Festival de Cannes de 1983.
Mais je vous rassure, Le sens de la vie reste une sacrée partie de plaisir. Comparé aux autres, il s'agit d'une succession de courts-métrages.
Tout commence en fanfare avec Terry Gilliam (plateaux gigantesques selon Terry Jones) plongeant de vieux briscards en véritables pirates de la finance, s'attaquant à toutes sortes de buildings, avant de tomber dans le vide! Suit alors la séquence aquatique avec les poissons à tête de Python, la scène d'accouchement en public ("j'adore cette machine qui fait bip" dixit Palin) et le générique d'Eric Idle une nouvelle fois incontournable.

Affiche de 'Monty Python, le sens de la vie'

Après cela, ils taclent une nouvelle fois la religion, avec des chrétiens faisant des faramdoles de gosses sans préservatifs et des protestants la ramenant mais forniqueur irrégulier.
Puis arrive certainement le passage le plus tordant et pour cause l'ami John Cleese fait un cours d'éducation sexuelle très réaliste avec sa femme et un match de rugby profs-élèves est à se pisser dessus. Les profs sont réellement sans pitié, tabassant, défonçant et marquant surtout le plus de points. Le plan le plus drôle est celui où le gamin court avec le ballon et Cleese, dans une mauvaise foi intarissable, lui fait un croche patte!
Certaines séquences sont assez anecdotiques comme le passage sur les guerres ou celle du foie vivant, surtout prétexte à faire gicler le sang.

Arrive alors l'autre séquence anthologique: le dîner de Groquleman (présent ci-dessous). Ce dernier, sorte de pachyderme humain débarque dans un restaurant chic, bouffant comme un porc et dégueulant dans des seaux ou sur une dame de service.
Sauf qu'à un moment, pris par une dernière gourmandise, son ventre explose mettant de la merde partout, sous les yeux du maître d'hôtel planqué à l'avance. Le sketch suivant est assez amusant, montrant un Graham Chapman, gay de son état, pourchassé par des donzelles torse nu avant d'atterir dans son cercueil. Une petite vacherie de la part de ses potes.
Le passage avec la Mort est également rigolo, avec des bourges découvrant qu'ils sont morts, à cause d'un poisson en conserve! Malgré certains passages bofs, Le sens de la vie relève de mémorables moments de bravoure, permettant de faire rire aux éclats parfois le spectateur.

Une comédie à sketches totalement absurde et tordante.

Note: 18/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines