2012 Supernova

genre: science fiction
année: 2009
durée: 1h30

l'histoire: Quand une étoile dans une galaxie voisine devient instable, la Terre est évidemment menacée. Un astrophysicien réalise un plan dangereux pour protéger notre planète.

La critique d'Alice In Oliver:

2012 Supernova est une production Asylum, une société qui nous refourgue des nanars et des navets depuis quelques années, le but étant de jouer sur les plus grands succès du moment.
Par exemple, Transformers devient Transmorphers. Bien sûr, Asylum n'a pas les mêmes prétentions que les blockbusters made in Hollywood.
Ici, on nage davantage dans la série B et dans les films fauchés.

Avec 2012 Supernova, Asylum joue sur l'effet Roland Emmerich et son 2012, qui n'était déjà pas vraiment fameux...
En vérité, en dehors de son titre pompeux, 2012 Supernova n'a pas grand chose à voir avec le navet réalisé par Emmerich.
Toutefois, on joue ici avec la peur du moment, soit celle de la fin du monde en 2012.

Dans le film d'Andrew Stanton, c'est une supernova qui menace de détruire la Terre. En astronomie, une supernova correspond à la destruction d'une étoile massive, cette explosion dégageant une puissance phénoménale.
Vous voyez la bombe d'Hiroshima ? Et bien, multipliez cela par plusieurs centaines de milliards et cela vous donnera une petite idée de l'énergie déployée par une supernova. Inutile de préciser que cela dépasse l'entendement et l'imagination.

Ce genre de phénomène pourrait-il atteindre la Terre ? Oui, c'est tout à fait possible. En soi, le scénario de 2012 Supernova peut paraître crédible.
Je dis bien "peut paraître" car malgré les apparences et les bonnes intentions, le film d'Andrew Stanton ne tient absolument pas la route.
Et en vérité, rien ne sauve le film de la catastrophe annoncée, production Asylum oblige.

Premièrement, le film oublie toute implication politique, économique et mondiale. Une supernova s'apprête à détruire la Terre.
Pourtant, curieusement, cette série B ne s'intéresse pas du tout aux différents enjeux à l'échelle planétaire. Par exemple, quelles sont les réactions à travers le monde ? Quelles sont les conséquences sur l'économie, sur les populations et les différents points de vue ? Tout cela est étrangement zappé...

Ici, le film se concentre exclusivement sur les théories fumeuses d'un scientifique, ce dernier ayant l'idée de stopper l'énergie de la supernova grâce à un bouclier ultra-spohistiqué, et capable de protéger notre planète.
Une véritable hérésie ! Pour cela, je renvoie à mes petites explications sur la puissance dégagée par une supernova.

Ensuite, les acteurs sont unanimement mauvais et sont incapables d'apporter une certaine crédibilité à leurs personnages.
Autre point négatif: les héros en question sont peu attachants et ne dégagent aucune personnalité. De ce fait, impossible d'accrocher à cette aventure surréaliste. Bref, rien à sauver de ce navet, qui souffre également de nombreuses longueurs. Conclusion: Asylum n'a ni les moyens ni les ambitions pour réaliser un tel film catastrophe. Mais encore une fois, à la base, un tel scénario est malheureusement possible. D'ailleurs, quelque part dans l'univers, à plusieurs milliers d'années lumières, une étoile massive s'apprête à exploser en supernova, son tir se trouvant sur la trajectoire de la Terre. Son nom ? WR 106.
Et cela n'est pas du cinéma.

Note: 3.5/20
Note naveteuse: 14.5/20