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Mes lectures du moment 24

Par Jibouille

Un nouveau chapitre de Mes lectures. Le dernier remonte à un peu plus d’un mois et les achats ont repris de manière normale. Et surtout, je ne suis plus en vacances alors j’ai moins le temps de planter ma tente dans ma boutique favorite.

Mes lectures du moment 24

Mais cela ne m’a pas empêché d’y faire un tour entre temps et de me jeter sur mes envies du moment, moitié nouveautés, moitié anciennes séries. Comme d’habitude, il y aura quelques spoils mais rien de méchant.

- Kekkaishi 11-15: Après la mort de Gen, Yoshimori ne parvient pas à évacuer sa peine. Il décide de tout faire pour vaincre l’organisation Kokuboro et surtout Kaguro, même s’il sait qu’il n’est pas encore prêt. C’est alors qu’il reçoit une aide extérieure.

Mes lectures du moment 24

Je suis rassuré de voir que Kekkaishi continue sur sa bonne lancée et me plait toujours autant. J’avais peur que le manga revienne vers un style plus jeune mais au contraire, il se maintient à une certaine maturité. Quand tout semble repartir sur le mauvais chemin, un événement vient tout changer. C’est de voir un personnage accompagnant le héros mourir aussi vite, surtout qu’il commençait à s’imposer dans le manga.

L’histoire semble toujours bâtie sur le même schéma mais en réalité, beaucoup de choses évoluent doucement et surement. On se doute dans les grandes lignes ce qui risque de se passer mais pour que le manga ne soi pas vide d’intérêt, c’est Yoshimori qui fait office se soupape. On ne sait pas encore qui il est réellement ou plutôt d’où lui vient une telle force mais lors de l’affrontement contre Kokuboro, le héros évolue encore. Vers quoi? Là est toute la question mais cela permet de pouvoir continuer à nous intéresser, d’autant plus que le regard des autres changent, notamment celui de Tokine qui a du mal à se positionner face à son ami.

Un bon shonen, rythmé mais pas dénué de scénario, avec des personnages tous très intéressants. J’ai vraiment de savoir ce qui va se passer mais j’ai confiance.

- L’Arcane de l’Aube 1: Nakaba doit épouser le prince d’un pays voisin. Malheureusement, il s’agit d’une manœuvre politique, visant à instaurer une paix temporaire. Son mari, Caesar, est très hostile à cette union, tout comme elle. Seul Lokin, le serviteur de Nakaba, lui offre une aide précieuse. Devant l’hostilité de son mari et des autres membres de la famille, Nakaba va découvrir qu’elle possède un pouvoir défiant l’imagination.

Mes lectures du moment 24

Un premier tome sympathique mais très noir. Et c’est peu de le dire. La mangaka ne fait vraiment pas dans la dentelle et exit les bons sentiments même minimes dans les premières pages. On rentre de plein pied dans l’histoire, mêlant complots, guerres, meurtres et mariage arrangé. Le choix est très clair quant à la volonté de ne pas faire un conte de fée. Et j’aime assez cette idée qui, sans être originale, a au moins le mérite de ne pas énerver avec des sentiments à l’eau de rose.

Mais paradoxalement, c’est aussi ce point qui va s’avérer « pénalisant ». Même si j’apprécie le côté dur du manga, il a tendance à prendre le pas sur tout le reste, y compris les pouvoirs de la jeunes filles, dont on ne sait pas encore grand chose, mais qui sont presque effacés par ces jeux politiques incessant. Alors il s’agit très certainement d’un choix qui vise à ne pas trop en dévoiler d’un coup mais ce qui ressemblait à un moment clé passe presque inaperçu au milieu de ce marasme. C’est un peu dommage (ou brillant. L’avenir nous le dira).

Par contre, les personnages jouissent d’un bon point. Nakaba possède un vrai caractère et n’est pas la princesse apeurée qu’on pourrait craindre. Elle sait pertinemment quel est son rôle et ce qui risque de lui arriver mais affronte courageusement son destin, même si elle se montre un peu trop attentiste parfois. Caesar est ce que l’on pourrait appeler un vrai salaud mais au fil du tome, il montre un autre visage, celui d’une personne refusant son destin (le contraire de son épouse) et le combattant de la seule manière qui lui permise.

Un premier tome plutôt réussi, très shojo dans le style du dessin, mais pas dans l’histoire. A suivre donc.

- Drifters 1: Toyohisa se bat courageusement à Sekigahara. Pour permettre au sien de fuir, il se lance seul face à l’ennemi et est gravement blessé. Dans son agonie, il est projeté dans un étrange couloir où un homme est assis. Pas le temps pour Toyohisa de poser la question, qu’il est projeté dans un autre monde, où il est soigné par des elfes. Un autre homme vient le voir et dit s’appeler Nobunaga.

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Nouveau manga de l’auteur de Hellsing, Drifters était très attendu. Pas la peine de dire que dès les premières pages, on reconnait le style unique de Kohta Hirano, avec ce dessin particulier, cette folie meurtrière qui se lit dans les yeux des protagonistes et la quantité astronomique d’hémoglobine à chaque page. Pour être bien sûr que l’auteur de Hellsing est à la baguette, Toyohisa est la réplique vivante d’Alucard, mais avec les cheveux courts et les lunettes en moins. Par contre, il a hérité de cette envie meurtrière et de son sourire sadique.

L’histoire est encore un peu floue mais elle part sur de très bonne base, avec une quantité de personnages historiques, de beaucoup de pays (on retrouve par exemple Jeanne d’Arc, en version… masochiste dirai-je ^^ Je vous laisserai juger). Il faudra cependant attendre avant de savoir ce que ce sont les Drifters et qui sont leurs ennemis. Le tome 1 est essentiellement tourné vers l’action et la présentation des personnages.

Un manga assez fidèle à ce que j’attendais du mangaka. Violent, sanglant, étrange, presque artistique. Bref, du bon mais qui ne sera pas une pâle copie de Hellsing. A suivre aussi de près.


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