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Independence day

Publié le 20 mai 2011 par Olivier Walmacq

Des vaisseaux spatiaux débarquent dans les différentes mégalopoles du monde, avec un seul but: exterminer la race humaine...

Independence day
Oh la belle affiche bien vendeuse, avec tagline assortie.

La critique "fuck USA" de Borat

Sortit en 1996, Independence Day est le second gros blockbuster de Roland Emmerich après le sympathique Stargate. Il est financé par la Fox avec un budget avoisinant les 100 millions de $ et bénéficie d'un casting solide: Bill Pullman,Will Smith (qui avait déjà touché au succès avec Bad Boys la même année), Jeff Goldblum (mais pourquoi??!), Adam Baldwin, Mary McDonnell, Vivica A Fox, Randy Quaid, Judd Hirsch et James Duval. Le film a fait un énorme carton internationnal (plus de 800 millions $ ça ne s'invente pas), grillant sa parfaite antithèse, en l'occurence Mars Attacks de Tim Burton. Certains vont alors se demander: mais pourquoi il défonce mon film culte depuis que j'ai 6 ans? Ou alors "Tu ne vois pas un film de SF divertissant?". Et bien non l'ami, car ID4 est loin d'être irréprochable.

Independence day

Ok, je veux bien dire que niveau effets spéciaux et destruction massive, c'est assez fendard. Même si on sait que la Maison Blanche qui explose est une maquette. Même si Will Smith n'arrête pas de faire le con, histoire de faire rire la galerie et qu'il se trimballe une stripteaseuse (séquence émotion pour les hommes), son môme, ainsi que le chien. Même si Goldblum est sympathique en scientifique nerveux et ne tenant pas l'alcool. Et oui, ID4 est une belle merde manipulatrice. Avec des arguments sympas, elle ne vous empêche pas de vous faire gober n'importe quelle saloperie. En réalité, Emmerich signe ici une oeuvre de propagande pour les Etats Unis. Pour quelles raisons? On le sait pas vraiment mais on voit un véritable amour de l'allemand pour son pays d'adoption. Voire beaucoup trop.

Independence day

Tout d'abord, nos amis ricains (pour lui donner plus de 5 millions de spectateurs ou plus de 10 millions de téléspectateurs sur TF1 à ce truc, faut vraiment être pote avec) sont encore et toujours les meilleurs. Pendant que les autres pays se tournent les pouces, les USA le font. Les recherches pour niquer les aliens? C'est pour eux! La contre-attaque? C'est pour eux! L'autre problème est le contexte. L'histoire se passe les 2, 3 et 4 juillet. Pile poil pour fêter l'indépendance des United States. C'est vrai, j'avoue, on aurait dû voir ça dès le titre. Mais encore une fois, le spectateur se fait souvent avoir tel un bon bouffeur de popcorn, capable d'ingurgiter n'importe quoi. En résumé, une véritable fête pour les américains. On le sait, Emmerich aime bien le sens du sacrifice et montre Quaid, alcoolique de première, rendre grâce à son peuple, en se faisant exploser.

Independence day

Sans oublier une armée ricaine très propre sur elle, où il n'y a que des gentils. Mais là où ID4 fait fort, c'est quand le président des Etats Unis va combattre en jet avec son peuple. Et oui, le président des années 90 va à l'armée, sait manier un avion de chasse comme Maverick dans Top Gun. Un véritable génie. Certains diront que j'invente, mais tous les détails cinglants dévoilés depuis le début de cette chronique sont présentes dans cette daube. Aucune invention. Résultat: Un blockbuster fait sur mesure pour faire plaisir à son pays d'origine et dont la morale est à vomir. C'est gentillet, les gens se retrouvent, d'autres se quittent, même le chien survit à l'assault alien. La grande classe à l'américaine. Les acteurs sont à la limite corrects.

Un film propagantiste de la première à la dernière minute.

Note: 2/20

Note nanardesque: 15/20


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