Uriah Heep #4 :
David Byron : chant
Mick Box : guitare
Ken Hensley : claviers, guitare
Gary Thain : basse
Lee Kerslake : batterie
En juin 1974, le groupe sort son septième album : “Wonderworld”(#23 UK-#38 US), produit par Gerry Bron.
Wonderworld (Hensley)
Suicidal man (Uriah Heep)
The shadows and the wind (Hensley)
So tired (Uriah Heep)
The easy road (Hensley)
Something or nothing (Box-Hensley-Thain)
I won’t mind (Uriah Heep)
We got we (Byron-Box-Thain-Kerslake)
Dreams (Byron-Box-Hensley)
Un album immédiatement massacré par les critiques (la pochette n'aida en rien bien évidemment) et qui restera dans les mémoires comme un passage à vide du groupe.
Si “Wonderworld” est moins brillant que ses prédécesseurs, il offre encore quelques bons titres : “Wonderworld”, “The shadows and the wind” et ses incroyables harmonies vocales que l’on peut trouver tour à tour ridicules ou charmantes suivant l’état d’esprit dans lequel on écoute ce titre, la superbe ballade “The easy road” et le single “Something or nothing”.
La face B de “Something or nothing” est un autre inédit : “What can I do?” (Byron-Box-Kerslake).
Les problèmes rencontrés par le groupe ne sont rien comparés aux problèmes de santé de Gary Thain, devenu junkie et qui a de plus en plus de peine à assurer sur scène.
Il est viré du groupe en février 1975.....et meurt en décembre de la même année d’une overdose d’héroïne à l'âge de 27 ans.
RIP
Il est remplacé au sein du groupe par l’ex-Family et King Crimson, John Wetton.
© Pascal Schlaefli
Urba City
Mai 2011