How I met your mother 6

How I met your mother.

(crée par Graig Thomas et Carter Bays)

Saison 6.

A bout de souffle.

Cette sitcom était géniale dans ses trois premières saisons puis la qualité a commencé à sensiblement diminuer. Si la saison 4 était bonne, la suivante était plus que moyenne. Celle qui nous occupe à présent n'est guère meilleure (voire pire par certains côtés). Vraiment dommage.

Plus très drôle.

L'humour ne fait plus vraiment mouche cette année. Marshall et Lilly sont devenus un couple pantouflard, Ted rame avec ses conquêtes, ce n'est pas nouveau. Robin, telle un fantôme, n'a plus vraiment d'intrigues personnelles et Barney doit en faire des tonnes pour nous décrocher un sourire.

Le temps du slap bet, du naked man et de Robin Sparkles semble bien loin. Quoique pour la dernière, son apparition de cette année était assez réjouissante. Même les constructions alambiquées en flashbacks (la marque de fabrique de la série) peinent à convaincre. Même si certains épisodes sont très réussis (la course des moyens de transports), la plupart tombent à plat et la lassitude grandit (surtout en fin de saison).

Who is the fucking mother?????

Autre problème qui tire la série vers le bas. La trame principale n'avance pas du tout et ça devient de plus en plus soûlant. Tout ce que l'on sait de plus est que Ted la rencontrera à un mariage. Whaou! Donc, une fois de plus les créateurs se défilent alors qu'intégrer la mère à l'histoire me semble être la meilleure chose à faire actuellement. Histoire de changer la dynamique. Mais non, ils détournent le mystère afin qu'on ne se demande plus qui est la mère mais qui se marie (on a la réponse à la fin du final de la saison). Le pire étant qu'il se permettent d'en rire (et voilà comment j'ai rencontré votre mère! Non, c'était juste une fille). Et à côté, ils nous proposent quelque chose d'inintéressant: Zoé et son immeuble moche.

Maturité.

Mais en filigrane et c'est ce qui sauve la saison, les scénaristes ont essayé de tenir compte des critiques faites l'an passé. Du coup, ils ont introduit de nombreuses guests qui sont venues dynamiser l'ensemble (de Kyle Maclachlan à Jorge Garcia). Un bon point. La meilleure évolution concerne les personnages. Ils deviennent enfin adultes et acquièrent une maturité intéressante. Ils sont confrontés à la fertilité, la mort d'un parent, la nécessité de s'engager, la recherche du père... Des thèmes assez rare dans les sitcoms.

Hélas, les bonnes intentions du début de saison ne tiennent pas sur la longueur et l'absence de la mère devient lassante. How I met n'est plus la sitcom géniale qu'elle devrait être. Elle devient de plus en plus commune. Et le renouvellement précoce pour deux années supplémentaires n'engage pas à être optimiste pour la suite.

Note: