genre: comédie
année: 2005
durée: 1h35
l'histoire: Le jeune frère de Stifler, Matt, est contraint de passer son été dans un camp de musique où il fait les 400 coups. Mais quand il tombe amoureux de sa camarade Elyse, il sait qu'il doit rattraper toutes ses erreurs.
la critique d'Alice In Oliver:
American Pie No Limit ! est donc le quatrième opus d'une longue saga en sept épisodes (pour le moment), sans compter ses nombreux dérivés.
C'est aussi à partir de ce volet que les protagonistes bien connus des épisodes précédents ont décidé de jeter l'ancre.
A une exception près, l'acteur Eugene Levy (le père du héros du premier opus) apparaît dans cet American Pie 4, réalisé par Steve Rash en 2005.
Il est d'ailleurs étonnant que ce nouveau chapitre soit intitulé American Pie: No Limit ! car c'est indéniablement l'épisode le plus sage de la série.
L'humour pipi-caca est franchement mis à l'écart pour laisser place aux plus profondes inquiètudes lycéennes, à savoir le sexe et toujours le sexe.
Pourtant ici, pas question de nichons et de femmes à poil. Ce quatrième volet est étrangement discret.
A tel point que l'on se croirait parfois devant un épisode d'une sitcom américaine, sauf que la durée s'étale tout de même sur une heure et 35 minutes de bobine. En dehors de cela, l'histoire est toujours la même. On prend les mêmes et on recommence.
Sauf que cette fois, c'est le petit frère de Stifler qui prend la relève.
Voilà le jeune homme envoyé malgré lui dans un camp de musique. Evidemment, la flûte à bec lui donne des idées en matière d'activité sexuelle... Autant dire qu'American Pie 4 ne vole pas très haut ! C'est indéniablement l'épisode de trop, les gags étant franchement nuls et les acteurs unanimement mauvais.
En dehors de cela, American Pie 4 brille également par une pseudo morale très puritaine. Ce qui est plutôt paradoxal de la part d'une franchise qui tend justement à la critiquer.
Note: 1/20
Note naveteuse: 15/20
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