Magazine Culture

AND SOON THE DARKNESS de Marcos Efron

Publié le 22 mai 2011 par Celine_diane
AND SOON THE DARKNESS de Marcos Efron
Dépoussiérer le cinéma horrifique des seventies est devenu un genre à part entière. Et quand un Aja s’attaque à un Craven, c’est du lourd ! Et quand un illustre inconnu s’attaque à une œuvre méconnue (de Robert Fuest, en 1970), ça donne quoi ? And soon the darkness, soit à peu près rien. Marcos Efron, à l’heure des surenchères du genre et des études psychologiques poussées, accouche d’un film tranquille, et suit des chemins balisés franchement décevants. De la descente aux enfers de ces deux copines de road trip, dont l’une est enlevée par un taré du coin, le réalisateur n’offre rien de plus qu’1h30 en terrain connu.
Avec des personnages féminins stéréotypés jusque dans leurs antagonismes (blonde versus brune, délurée contre coincée), un scénario basique sans véritable surprise (à l’exception d’une scène !), et une mise en scène sans singularité qui n’utilise ni son décor (l’espace des paysages argentins comme possible anxiogène), ni ses actrices (Amber Heard de All the Boys love Mandy Lane, et Odette Annable de Cloverfield), ni ses personnages (la relation entre les deux filles est peu étoffée, pas du tout exploitée), Efron saccage tout le potentiel gore et glauque de l’affaire. La retenue dont il fait preuve à tous les étages ne provoque que bâillements en cascade et désintérêt total face à une histoire somme toute prometteuse et qui aurait pu, dans d’autres mains, caresser comme il fallait et les genres (drame, thriller, suspense, horreur) et les niveaux de lecture.
AND SOON THE DARKNESS de Marcos Efron
Sortie (sûrement direct vidéo): prochainement.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Celine_diane 512 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines