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The Tree of Life de Terrence Malick

Par Akram02

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Expérience, poème, aventure sensorielle ou trip halluciné, c'est quelques uns des superlatifs que vous pourrez entendre concernant le dernier né de Terrence Malick, réalisateur rare (6 films en 40 ans de carrière) mais tellement précieux. Vous entendrez également longueur, lenteur, trip néo hippie à tendance religieuse et surement pleins d'autres choses. Le film divise, la marque des grands. En tout cas, vous entendrez beaucoup de choses sur ce film, et plus encore maintenant qu'il a obtenu la Palme d'or du Festival de Cannes 2011 (comme quoi on a le nez creux à Onemic, perso je l'ai vu la veille du palmarès) et que chacun voudra donné son avis.

Peut être que vous rirez aux propos et aux images du film (2h20 quand même) ou vous resterez bouche bée, ébahi devant tant de profondeur, de beauté et d'intelligence. En tout cas une chose est sure, allez-y, ce film doit être vu, doit être ressenti, en bien comme en mal, car qu'on aime ou que l'on déteste The Tree of Life, il ne peut pas laisser indifférent...

Aden

SPOILERS.

Il y a maintenant plusieurs jours que j'ai vu The Tree Of Life et il y a des choses que j'aime qualifier d'expérience de vie, ce dernier en fait parti. Car il s'agit avant tout de vie voire de reviviscence. Tantôt onirique, tantôt intrinsèque, The Tree Of Life peut être envisagé comme prétentieux, trop délirant, trop religieux, trop démesuré pour l'esprit d'un seul homme. J'aurais aimé être dans le cerveau de Terrence Malick lors de l'écriture de cet exercise totalement céleste et élevé, car même si le scénario n'a rien de bien compliqué, la façon dont Malick amène sa concéption des choses et du monde qui l'entoure est à son image, confidentiel et viscéral.

  Je n'ai personnellement jamais vu un film d'une beauté aussi incroyable. J'étais alors seule dans une salle de 800 places et j'ai fait de ce monde thaumaturgique le mien en quelques plans d'une splendeur presque indécente. La création de l'univers selon Malick est quelque chose qui vous colle à la rétine et au coeur, quelque chose qui dure 20 minutes, que certains trouveront lassant et académique mais qui personnellement m'ont fait entrevoir une Terre que j'aimerais connaître. L'image est aussi belle que sacrée, tout se tient dans la couleur et la luminosité où même le pire moment d'une vie - à savoir la mort - est sublimée.

  Il y a très certainement quelques longueurs ça et là, la présence de Sean Penn sur l'affiche étant dispensable puisqu'il n'apparaît pas tant que ça. Certains mérites reviennent davantage aux enfants (dont l'interprête de Jack qui est absolument phénoménal), Brad Pitt (qui confirme son statut de grand acteur) et Jessica Chastain qui est d'une beauté naturelle sans nom. Là où quelques-uns trouveraient irrationnel le possible rapport entre cette famille américaine des années 1950 et la naissance du cosmos, la voix off est présente afin d'abriter toute suspicion et rendre le tout intelligible et conséquent.

Donnez-vous 2h20, installez-vous et vivez.

Ghosta


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