PRIEST: Critique Du Film

Présenté comme Sequel futuriste au Manhwa de Hyung Min-woo, laissez votre intégrale Tokebi au placard. Paul Bettany est un excellent acteur, très capable. Cam Gigandet, beaucoup moins. L’idée d’adjoindre au Priest une sorte de Billy  The Kid débonnaire n’était pas la meilleure, et la choix de l’acteur enfonce le clou. Trop court pour installer un univers et des personnages crédibles, le film aligne les séquences comme les niveaux d’un jeu video pour avancer, nous privant au passage des ambiances de saloon , et des duels Spaghetti qu’il aurait pu exploiter et transposer. La musique honorable de Christopher Young n’est pas à sa place, une BO juke-box efficace à la Underworld aurait fait l’affaire. Karl Urban fait bien son travail en Van Helsing vampirisé et Maggie Cue ne démérite pas. Techniquement les cadres sont propres, la conversion 3D aussi,  et la séquence d’animation du début très convaincante. Pas de quoi fouetter un chat pourvu qu’on soit d’humeur et dans l’ambiance. Priest est à revoir chez soi le son coupé, en écoutant du Métal et en buvant des bières entre potes.