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Art contemporain : Vernissages - 9 février 2008

Publié le 08 février 2008 par Mmmmmmmmmmmmmmmmmmm
 
- Atelier c/o galerie Jean Brolly : Finissage de l'expo de photos de TADZIO (14h-19h)
? : En présence de Tadzio et d'Adrien Pasternak
16, rue Montmorency - 75003 Paris - site - fiche

- Bétonsalon : Lancement de l'Atelier (making of) (midi-21h)
47-51, quais Panhard et Levassor - 75013 Paris - site - fiche

- Galerie Cent8 - Serge Le Borgne : Expo de Claudio PARMIGGIANI « Cenere »
Dates expo : du 12 février au 22 mars 2008
108, rue Vieille du Temple - 75003 Paris - site - fiche

- Galerie Bernard Jordan : Expo d'Alain SICARD « Peinture »
Dates expo : du 9 février au 12 mars 2008
77, rue Charlot - 75003 Paris - site

- Galerie Nikki Diana Marquardt  : Expo de David LAW + 40 créateurs (11h-20h)
Dates expo : du 8 au 10 février 2008
10, rue de Turenne - 75004 Paris

- Galerie Anne de Villepoix : Expo de Luigi GHIRRI « Kodachrome » (18h-21h)
? : Tout au long du parcours de l’exposition sont ainsi disséminés les noms d’artistes plus illustres les uns que les autres. Et pourtant, sous cette apparence calligraphique et chromatique des plus formelle, se cache l’ironie mordante d’Agnès Thurnauer, et ses questionnements clairvoyants quant à la grande tradition de l’histoire de l’art. Car Bacon se prénomme selon Thurnauer, Francine, de la meme manière qu’Opalka est désormais Romane et Broodthaers, Marcelle. Ces “portraits”, qui constituent le fil rouge de l’exposition, avaient à l’origine été créés en une série de badges, comme un clin d’oeil malicieux à une histoire de l’art essentiellement masculine. Portés à un format sensiblement sculptural, ils dépassent alors la question du changement de genre pour accéder à une véritable incarnation biographique par la typographie, “les Portraits grandeur nature deviennent alors des portraits en plein » a-t-on pu lire à ce sujet, « puisqu’il y a ajout d’une qualité et non perte de sens ». Le changement de genre, qu’il soit d’ailleurs à l’égard des deux sexes, n’est alors qu’un élément qui accentue la personnification de ces artistes fameux et désormais androgynes. Pour Agnès Thurnauer, ces portraits grandeur nature font référence à la grande tradition du portrait dans l’histoire de l’art, et sèment le trouble quant à leur perception par leur public et leur acception littérale en general. Dans le droit fil de cette réflexion sur le langage de la peinture et ses résonnances dans l’histoire de l’art, Agnès Thurnauer trouve son inspiration dans des représentations liant mots et images telles qu’elles étaient pensées au Moyen-Age. Cette série de petits tableaux dits “prédelles” reprend directement la forme et l’intention des images qui bordent le bas des retables à titre de commentaires. Depuis cette posture formelle presque critique, Agnès Thurnauer utilise la peinture pour établir une correspondance entre l’écriture et l’image, la syllabation et la modulation de la perception visuelle. Une nouvelle fois le regardeur se sent piégé et volontairement plongé dans un champ sémantique complexe où se confrontent figuration, abstraction, langage et écrit. Enfin, Agnès Thurnauer introduit une nouvelle forme dans son travail conceptuel en réalisant un ensemble spectrale de grandes toiles dessinées à la craie. Elle confère également une donnée plus politique à sa réflexion.Sur fonds d’inquiétants crânes humains, se détache, telle une litanie anti-consumériste, un message menaçant : “Fuck the market”. A double tranchant, cette incantation rend hommage aux artistes maudits en même temps qu’elle interroge la valeur des oeuvres contemporaines, et l’arbitraire qui préside aux lois aléatoires du marché. Dates expo : du 9 février au 15 mars 2008
43, rue de Montmorency - 75003 Paris - site - fiche

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