Dans 5 ans, quand on me demandera si j’ai apprécié mon séjour à Bar Harbor (Maine) en cette fin de semaine des Patriotes 2011, le premier souvenir qui me poppera en tête sera probablement le charmant premier roman de Tom Rachman. En quittant Québec vendredi dernier je n’avais aucune idée que je vous parlerais de The Imperfectionists aujourd’hui puisque je n’en avais pas lu une ligne.
Mais ce livre est de ces « tourneux-de-pages » que l’on dévore à coups de longues séances de lecture jouissive. Pas étonnant que The Imperfectionists fait parler abondamment de lui depuis sa sortie l’an dernier.
L’histoire gravite autour des hauts et des bas des artisans d’un journal international basé à Rome. Chaque chapitre raconte la situation actuelle d’un journaliste, du chef de pupitre, du correcteur d’épreuves, etc. avec, en toile de fond, le triste déclin des médias imprimés.
Ce que je retiens de chaque histoire, c’est surtout la grande solitude des personnages qui sacrifient leur vie pour le journal. Travailler dans un quotidien est-il accaparant à ce point? Disons que ça frise le pathétique la plupart du temps. Heureusement, Rachman nous rend les personnages extrêmement attachants et on se surprend à sympathiser avec eux face à leurs déboires alors qu’on devrait leur botter le derrière.
C’est souvent « cute » (parfois un peu trop) et très drôle, et triste à l’occasion. Un fort parfum de nostalgie se dégage des pages de ce roman, qui se veut un espèce d’hommage au bon vieux journal qui souille les doigts en cette ère des médias 24/7 et Internet. On imagine facilement ce que Woody Allen pourrait en faire comme film.
Bref, vous vous laisserez engloutir avec bonheur dans ce « feel-good book ». Je n’ai certainement pas résisté un seconde!
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble