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Bulgarie, premières rencontres et premières impressions

Publié le 26 mai 2011 par Atraversleurope

Voilà déjà une semaine que je suis en Bulgarie où j'ai pas mal avancé depuis la dernière fois et déjà je me suis fait mes premiers contacts ici, ce qui n'est pas plus mal car après avoir marché seul toute la semaine, forcément un peu de compagnie ne fait pas de mal. Alors voici mes premières impressions, mais aussi mes premières frayeurs...

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Un léger petit oubli?

Parti de Kulata où j'étais la dernière fois, j'ai continué ma route en direction de Blagoevgrad où je suis attendue par Carla, une couchsurfeuse. Marcher avec une ampoule au pied c'est pas le top, mais qu'importe, j'avance tant bien que mal. De plus le temps est assez bizarre et très changeant. Le matin il fait beau et ensoleillé, mais en milieu d'après-midi les nuages montrent le bout de leur nez et il n'est pas rare d'essuyer quelques orages qui me surprennent sans crier garde. Et apparemment ce n'est pas prêt de changer.

Sur la route je fais un petit tour à Sadanski, la première ville que je rencontre. Elle n'est pas bien énorme mais est déjà plus grande que les petits villages que j'ai traversés jusqu'à maintenant. De plus j'ai réussi à sympathiser rapidement avec une Bulgare qui, pour une fois parlait anglais, ce qui est chose assez rare ici. Elle m'indique une petite auberge pas chère où j'ai pu y passer la nuit à l'abri de l'orage qui a duré toute la journée. Le lendemain je visite un peu la ville vite fait. Il n'y pas grand chose de spécial à y voir si ce n'est son grand parc dans lequel on peut se balader tranquillement.

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Après ça je reprends la route, mais voilà que cinq kilomètres plus loin je me rends compte que j'ai oublié quelque chose d'essentiel dans la chambre. Encore si ce n'était que mon sac poubelle où ma carte du pays, je ne me serais pas déranger à faire demi-tour. Mais quand il s'agit de son portefeuille avec tout ses papiers, alors là croyez-moi, vous pouvez vous taper les cinq kilomètres en moins de temps qu'il n'en faut. Surtout quand vous avez des chiens qui vous cavalent derrière pour vous croquer. Décidément je n'en ai pas fini avec ces clébards. Après la Grèce voilà qu'il me faut aussi me méfier de ceux de la Bulgarie qui apparemment ont l'air très nerveux. Mais rassurez vous, je n'ai rien eu, bien heureusement.

Ceci dit, il me faut maintenant espérer que mon portefeuille soit toujours là où je l'avais laissé. Fort heureusement je ne l'avais pas laissé à vue d'œil mais caché au dessus de l'armoire où je l'ai retrouvé sain et sauf. Ouf! Cette frayeur passé, je me décide à prendre un petit bus histoire de rattraper mon retard. Et quand je dis un petit bus, je ne mens pas. Ça ressemble plus à un gros fourgon où l'on y est très serré. Certains sont même obligés de rester debout ou de s'assoir par terre. Bref, je reprends donc ma route quelques kilomètres plus, toujours en direction de Blagoevgrad où je suis arrivé voilà hier en début d'aprèm.

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Première rencontre à Blagoevgrad

Une fois en ville je me suis donc mis à la recherche de l'immeuble de Carla, que je réussi à trouver tant bien que mal. Mais après il ma aussi fallut trouver la bonne porte de l'appartement et sans numéro ni nom dessus, ce n'est pas facile. Heureusement, Fernando, un jeune homme parlant un bon anglais me vient en aide et m'indique la bonne porte, vue que apparemment il connait Carla et est même au courant de mon arrivé. Donc après avoir tapé à la porte, je suis accueille par Carla, une jeune femme de 25 ans. Elle est portugaise mais habite en France où elle est partie avec sa famille à l'âge de trois ans. Cependant elle est actuellement en Bulgarie où elle donne des cours de français depuis septembre. Un peu plus tard nous sommes rejoints pour le déjeuner par Fernando qui est en fait un Colombien qui vit maintenant en Bulgarie où il s'est marié avec une Bulgare. Il a l'air très sympa et nous discutons tout les trois, jonglant entre le français, le portugais, l'espagnol et l'anglais. C'était plutôt marrant.

Après tout ça, Carla m'emmène faire une petite visite de la ville, dont le centre-ville piéton est plutôt sympa. Comme son nom l'indique, c'est pour les piétons et à part des magasins, des bars et des restaurants, il n'y a pas de voitures. Ensuite nous allons visiter la vieille ville dont il n'en reste plus grand chose si ce n'est son monastère et quelques maisons. Puis nous partons visiter un zoo un peu spécial. En effet, il est quelque peu caché en haut d'une colline, et si vous ne savez pas qu'il faut emprunter un petit chemin toute à fait anodin, alors vous ne risquez pas de le trouver. Surtout qu'il n'y a aucune indication mentionnant la présence de ce zoo. Bizarre... Ceci dit on peut y observer des bisons, des lions, des ours, des loups et une très belle panthère. Toutefois je ne vous cache pas ma désolation en voyant ces pauvres bêtes enfermées dans ces cages. Si seulement je pouvais leur offrir un peu de ma liberté...

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Bref, cette petite visite fut bien sympathique et Carla qui est apparemment très instruite sur la culture Bulgare, m'en a appris beaucoup, tant sur la ville de Blagoevgrad, que sur la Bulgarie en elle même. Par exemple, savez-vous que les bulgares marchent à l'envers de nous? En effet, pour dire oui, ils font un non de la tête, et pour dire non, ils font un oui de la tête. Encore de nouvelles habitudes à prendre. Malheureusement elle ne pourra pas beaucoup aider dans mon apprentissage de la langue Bulgare étant donné qu'elle n'en connaît pas beaucoup plus que moi. Après tout, elle est prof de français, pas de bulgare. Ceci dit, une fois la visite terminée et un petit tour au marché, nous rentrons finalement au Bercail où nous mangeons un bout avant d'aller boire un verre le soir.

 

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Conférence avec les élèves Bulgares

Le lendemain, c'est-à-dire aujourd'hui, une journée quelque peu spéciale m'attendait. Levé à 09h du mat, avec Carla nous sommes tout d'abord partir faire une promenade dans un petit parc dont le chemin suivant la rivière était plutôt sympa. Nous rentrons ensuite à la maison manger des Barmitsa acheté sur le chemin. C'est une spécialité bulgare, sorte de grosse crêpe fourré avec du Siréné, un fromage bulgare. C'était très bon, et très bourratif. Après ça j'accompagne Carla à l'école où elle travaille car aujourd'hui je serais spécialement le sujet d'étude. En effet, je part à la rencontre des élèves de Carla à qui elle enseigne le français afin de leur parler de mon voyage, mais aussi pour leur permettre de pratiquer le français avec un étranger.

Tout d'abord j'assiste à l'atelier danse musique et poèmes, au cours duquel les élèves révisent une danse, une chanson ainsi que des poèmes qu'ils devront présenter pour le festival des langues de l'école et bien sûr, le tout en français. Ensuite nous organisons une petite conférence entre les élèves et moi au cours de laquelle je leur parle de moi et de mon aventure. Très curieux, ceux-ci me posent un tas de questions auxquelles il n'est pas toujours facile de répondre. Mais je m'en suis plutôt bien sorti quand même. Mais ils sont là aussi pour travailler, c'est donc en toute logique qu'ils leur sont proposé des exercices de compréhension tels que des questions pour vérifier s'ils ont bien compris. Après ça je participe aussi à l'atelier théâtre où les élèves font la répétition de la pièce qu'ils devront jouer demain pour le festival.

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Bref, ce fut une journée très sympa et très enrichissante. Ce fut vraiment drôle de voire ces jeunes élèves chanter, ou encore jouer une pièce de la fontaine, le tout en français avec ce joli accent bulgare, vraiment super. Mais je dois avouer qu'ils sont quand même très doué pour de s élèves qui n'apprennent le français que depuis 8 mois. J'ai aussi pu avoir un petit aperçu de l'éducation Bulgare dans les écoles où apparemment, on porte toujours l'uniforme et où la discipline n'est décidément pas facile à appliquer. Aussi, ici les élèves n'ont cours que, soit le matin soit l'après-midi, mais pas les deux à la fois. Enfin pour finir, il faut savoir que lorsque l'on a le bac ici, on célèbre ça comme il se doit. On se pare de ses plus beaux habits, on loue de belles voitures et on sort entre amis. J'ai eu l'occasion d'en avoir un petit aperçu, et croyez moi, c'est digne d'un mariage chez nous. Je plains les parents dont la note est spécialement réservée.

Donc voilà, ce sera tout pour le moment, quoi que ce soit déjà pas mal. Alors je vais réfléchir un peu si je reste encore un peu ici avant de reprendre ma route en direction de Sofia. Alors je vous donne rendez-vous au prochain épisode afin de vous raconter la suite!

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