Ils sont près de 140.000 birmans réfugiés dans les camps thailandais, certains depuis plus de 20 ans.
Ils disent fuir la guerre et la pauvreté dans les zones ethniques. Mais la Thailande ne veut plus les prendre en charge et, suite aux récentes élections birmanes, les budgets internationaux d'aide humanitaire ont fortement baissé.
Certains observateurs disent que ces camps sont devenus des points de fixation dans lesquels les réfugiés végètent sans perspective.
Les centaines d' ONG présentes affirment que leur fermeture serait prématurée.
Pris entre deux feux, les réfugiés birmans vivent désormais chaque jour dans l'angoisse de l'expulsion.
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