Comparé à des artistes dits « conscients », il continue de répandre son message positif qui lui a valu le surnom de « The Messenjah ».
La musique a toujours occupé une place très importante dans la vie de Luciano depuis sa plus tendre enfance. Luciano, de son vrai nom Jepther Washington McClymont est né le 20 Octobre 1964 a Davey Town en Jamaique où il commençera sa longue et triomphante carrière musicale.
Dans les collines voisines de Mandeville, Luciano connait ses premières expériences en tant que chanteur dans la chorale de l’Eglise Adventiste. L’un des moments les plus dramatiques dans la vie de Luciano restera la mort de son père de qui il a hérité sa main droite de guitariste.
Ce sera le début de sa relation étroite avec cet instrument. A la fin des années 1980, Luciano fait ses premiers pas en tant qu’Artiste Reggae dans des clubs et des Sound Systems locaux.
De là, il entame son parcours jusqu’à la capitale Kingston pour parfaire son style. Le jour, il est tapissier pour pouvoir se payer la nuit toutes les séances d’enregistrement dont il a besoin. En raison de sa voix remarquable et inimitable, The Messenjah fut comparé à maintes reprises au mondialement connu « Luciano Pavarotti »
C’est en 1993 que Luciano réussi à traverser les frontières en entrant dans les charts anglais avec sa reprise de Cheryl Lynn « Shake It Up Tonight».
Ce morceau est né d’une collaboration avec Freddie McGregor et son label Big Ship. Plus tard ils se séparent mais Luciano trouve rapidement un producteur en la personne de Philip « Fatis » Burrel d’Xterminator Records. Cette collaboration prouvera son efficacité à maintes reprises et Fatis devient rapidement le manager et mentor de ce talentueux chanteur.
Les Hits « Where is The Life », « It’s Me Again », « Your World and Mine » et « Lord Give Me Strength » suivront sur le label Island avec Fatis aux manettes. Le duo Luciano/Fatis a produit de nombreux disques remarquables “The Messenger” (1997) and “Sweep Over My Soul” (1999), mais ils finissent par se séparer en raison de contradictions. En 2002, Luciano est nominee aux Grammy Awards avec son album “A New Day” (VP Records).
Il réussit à se hisser sur le podium des meilleurs albums mais a dû s’incliner devant le jeune Damian Marley et son album “Half Way Tree”. Dans les années qui suivirent,
Luciano fut nominé à plusieurs reprises avec ses albums “Serve Jah” (2003) , “Serious Times” (2004) , “Child of a King” (2006) , “Jah is My Navigator” (2008) et “United States of Africa” (2010) tous sortis chez VP Records.
Aujourd’hui, Luciano rêve encore de remporter un Grammy et se donne une nouvelle chance avec ce nouveau “Rub-A-Dub Market” “What about the roots? Don’t them love it no more ?“ sont des questions auxquelles “The Messenjah” aka Luciano souhaite répondre, notamment sur cet album “Rub-A-Dub Market”.
L’album, exclusivement produit par Irievibrations Records est une déclaration très forte au Reggae Roots et par conséquent contre le Dancehall / Hip Hop digital qui est en train de conduire à la perte des racines jamaicaines dans l’industrie de la musique.
Le spectre musical sur “Rub-A-Dub Market” varie du Reggae Roots au Dub en passant par les riddims Nyahbinghi. Même à l’égard des frontières musicales, The Messenjah ne se met aucune limite et réussit à s’exprimer dans son style inimitable.
“En tant que chanteur je viens de la culture Roots et j’ai prouvé au public que je pouvais m’adapter à tous les genres de musique” proclame Luciano.
“Je chante du Reggae, du Gospel et du Roots. Je chante du Rock également mais en gardant toujours mon message propre, spirituel et culturel. Il n’y a aucune barrière en musique, mon message est international. Je ne peux pas le limiter uniquement aux rastas”.
Le titre “Rub-A-Dub Market” est une des déclarations les plus fortes du disque en plus d’être le titre de l’album. Ce titre est un appel rationnel à l’indsutrie du Reggae / Danchall et vise les productions trop souvent bâclées à l’aide des facilités technologiques.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble