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L'institutrice de Khoren, école Benoît Franck à Arles, n'est pas responsable de son acte, note 2

Publié le 29 mai 2011 par Jcgrellety

Dans une école, un jeune élève perturbe sérieusement une classe. Elle lui demande de sortir pour quelques minutes. Il faut dire que dans les écoles version UMP depuis 2002 et plus encore depuis 2007, des milliers d'adultes responsables ont disparu, victimes d'une politique de la haine contre l'Education Nationale. Khoren s'est retrouvé seul. Et lorsque l'institutrice rouvre la porte, elle le trouve pendu à un porte-manteau par son tee-shirt. L'enquête actuelle n'a pas encore établi si l'hypothèse criminelle doit être totalement écartée. Toutefois, ce qui est le plus probable, c'est que, en colère d'être ainsi séparé du reste de la classe par la décision de l'institutrice, il a fait un coup de sang et a décidé d'exercer contre lui-même une violence qu'il aurait voulu pouvoir tourner vers elle. Il est fort probable aussi que cet enfant de 11 ans ne s'est pas rendu compte qu'il pouvait réellement se tuer ainsi. Malheureusement, son pronostic vital était engagé. Ce que l'institutrice a décidé était et est parfaitement légitime. Et dans 99,99% des cas, il n'y a aucun problème. Néanmoins, des parents qui prétendent être responsables n'ont rien trouvé de mieux que d'enfoncer cette institutrice alors qu'elle est très certainement déjà infiniment malheureuse pour la situation dans laquelle se trouve ce jeune homme. Ici, il est clair que nous lui exprimons tout notre soutien, puisque si peu le font et que des parents ont donc osé la mettre en cause, malgré l'évidence qu'il n'y a, entre sa décision et l'acte de l'enfant, aucun lien de causalité.


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