Symphony X, Iconoclast sur orbite

symphony x iconoclast 2011 Quatre années se sont écoulées depuis la réalisation de « Paradise Lost » (l’album, pas le groupe) mais cela n’a pas empêché nos cinq valeureux forgerons de nous rendre visite fin février dans le cadre de la tournée « Power Of Metal » (avec Nevermore), en guise de prélude à la sortie d’un huitième opus : « Iconoclast ». Au sujet de ce dernier, le chanteur Russell Allen n’y va pas par quatre chemins : « Notre nouvel réalisation est un condensé de tout ce que l’on a fait auparavant et il positionne le groupe musicalement pour la nouvelle décennie à venir. » Rien de moins ! Bon, il faut quand même préciser que « Iconoclast » est un bon cru qui nécessite une écoute attentive comme l’évoque Michael Romeo : « Ce disque ne sera vraiment compréhensible par l’auditeur qu’après plusieurs écoutes. C’était notre volonté dès le départ, sans quoi nous aurions vraiment échoué dans notre souhait de créer un disque profond, aux facettes multiples, capable de satisfaire tous nos fans. » Le chanteur, Allen, met en avant des parties vocales qui évoquent (d’une façon encore plus criante aujourd’hui) le regretté Ronnie James Dio. Celui-ci ne cherche d’ailleurs pas à s’en cacher, il confesse volontiers : « Dans mon chant, il y a beaucoup d’intonations proches de celles de Ronnie James Dio car c’est une de mes plus grosses idoles. » C’est flagrant sur des morceaux comme « Children Of A Faceless God », « Dehumanized » ou le titre qui donne son nom à l’album. Entre prog, thrash et power, énergie brute et passages raffinés, Symphony X balaye tout le spectre métallique pour varier les ambiances et captiver au mieux l’auditeur. Et ça fonctionne !