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Pendant ce temps là à Roland Garros, Richard Gasquet met sa patée à Djokovic (à moins que ça ne soit l'inverse)

Publié le 30 mai 2011 par Poclatelephage
Devant l'optimisme de Lionel Chamoulaud et d'Arnaud Boetsch, qui croyaient dur comme fer aux chances de Richard Gasquet pour enfoncer le pitoyable Djokovic, sur le point seulement de gagner son 41ème match d'affilée et d'accéder vraisemblablement à la place de numéro 1 mondial, là où le français était en confiance et en communion avec le public, ce qui est sans commune mesure avec des résultats concrets, vous me l'accorderez, je me suis laissée aller à parier avec ma femme sur le fait que le biterrois allait arracher un set au serbe. Je ne suis pas non plus totalement suicidaire et je n'ai pas cru un instant à la victoire du sosie de Tifoff qui boit de la cocaïne à l'insu de son plein gré dans des endroits interlopes de Miami.
Pendant ce temps là à Roland Garros, Richard Gasquet met sa patée à Djokovic (à moins que ça ne soit l'inverse)[Source photo : melty.fr]Ce que j'aime dans le tennis, c'est qu'effectivement les résultats sont totalement imprévisibles et que le match n'est jamais gagné jusqu'au dernier point.
Ce que j'aime moins dans le tennis sur le service public, c'est que même avec un set dans la poche et après avoir fait le break dans le deuxième, à écouter les « journalistes » sportifs mandatés pour commenter le match, le serbe flippait encore sa mère face au français incapable de le mettre pourtant en danger.
Ils ont tenu deux sets, à voir dans chaque faute de Djokovic  un mauvais présage pour lui, à imaginer dans chaque point marqué par le français sur le service de son adversaire, un potentiel break, à discerner dans un point serré la marque d'une crainte irraisonnée du champion des Balkans à l'égard de Gasquet et puis à trois sets à rien, ils ont du se résoudre à l'idée que le joueur tricolore n'arrêterait pas un champion invincible, comme ils l'avaient espéré.
Parfois, les commentateurs devraient s'excuser, d'être aussi effrontément de partie pris jusqu'à la nausée presque. Le combat était inégal, point barre.
De mon côté, j'ai perdu mon pari et regretté de ne pas avoir misé sur Monfils, qui lui a produit un jeu assez extraordinaire hier et pourrait bien battre un costaud espagnol sur la terre battue.
Sinon, pendant ce temps là, à chaque minute de ses apparitions en plateau, Tatiana Golovin fout une grande gifle au féminisme en se laissant taquiner par des journalistes paternalistes et gentiment moqueurs à l'égard de cette jolie blonde un peu gourde.
Décidément, il vaut mieux couper le son et se contenter des images pour apprécier le tennis sur France 2, 3 et 4.

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