S'il suffisait d'une manif, même très conséquente, pour obtenir gain de cause, ça se saurait.
L'année dernière, il y en a eu, du monde dans les rues, pour protester contre le projet de loi de réforme des retraites et le résultat, on le connaît.
Alors qu'il y ait eu un millier de manifestants, ou moins, devant l'entrée de la Cour Carrée du Louvre à Paris samedi 28 mai pour crier leur indignation à la figure de Frédéric Mitterrand pour avoir laissé, couard qu'il est, les parrains de la toromafia faire leur sale besogne importe peu.
Il n'y a pas lieu d'être déçu. Le combat ne fait que commencer et il sera difficile. Ce gouvernement de corrompus, de vicieux et d'incompétents (en douze mois, pas moins de six ministres ont pris la porte) est dur avec les faibles et calin avec les puissants.
Il faudra s'en rappeler au printemps prochain et tout en se débarrassant de cette clique, ne pas oublier que Ségolène Royal, par exemple, comme d'autres notables de la gauche d'accompagnement, trouve la corrida ravissante.