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La podophilie, ou le fétichisme des pieds, suite.....

Par Bernard Vassor

Par Bernard Vassor

En langage fétichiste, suçotter un pied, se dit :

"Faire un petit salé"

Ne me demandez pas pourquoi... je l'ignore !

Vincent van Gogh,souliers,godillots

Cette toile a été peinte en 1886, quand Vincent vint à Paris pour la deuxième fois. Des information confidentielles, me font penser que ces chaussures recouvrent une autre toile peinte de la fenêtre du minuscule logement de la rue Victor Massé (25) sur cour. Le point de vue donnant sur la rue de Navarin.

Ces godillots éculés représentaient pour Vincent les centaines de kilomètres qu'il n'hésitait pas à parcourir pour se rendre d'une région à une autre, parfois en vain, quand il a voulu aller chez Jules Dupré en Normandie, il s'est arrêté devant sa maison, mais il n'a pas osé entrer. Ce tableau qui m'a servi pour illustrer cette note n'a rien d'une symbolique sexuelle.

Le fétichisme des pieds peut être lié aux chaussures, chaussettes, guêtres, cuissardes, ou tout autre accessoire ayant un rapport avec les pieds. Les talons aiguilles démesurés de nos ministresses en sont un symbole exemplaire.

Dans une précedente note, j'évoquais les différents rites depuis l'antiquité jusqu'au XIXe siècle. J'avais oublié la tradition (torture) chinoise de bander les pieds des fillettes pour qu'ils ne grandisssent pas.

Passons maintenant au XXe siècle, avec le docteur Freud, se basant sur les travaux d'Alfred Binet, il expose un cas de fétichisme des pieds en 1914. D'après lui, cette pratique serait axé sur la libido, causé par un traumatisme dans l'enfance, une peur de la castration (?)

Gaëtan Gatian de Clairembault qui fut le maîtree incontesté de Lacan, inspira le film avec Marie Trintignan, "Le Cri de la soie".

Les manifestations populaires sont parfois cachées. Par exemple : Maurice Chevalier dans "Valentine"

chante "Elle avait de tous petits petons

que l'on tâtait à taton".

L'énumération des films évoquant le fétichisme des pieds est très important : La comtesse aux pieds nus, ayant pour sous-titre : Une Cendrillon moderne; Le dernier Empereur, les films d'Almodovar, de Tarantino, et d'innombrables autres font l'éloge des pieds.

Le principal cliché des romans policiers des années cinquante était : "on voyait ses longues jambes gainées de soie.....

Ou bien :

"Connaissez-vous odeur plus enivrante que celle de pieds féminins mouillés, gainés de bas de soie, sortant de leurs chaussures en cuir ?"

A suivre sur ce blog original


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