Mois après mois depuis 2002, l'état policier sarkozien se met en place.
Après les stratégies frontales du début de sa présence à la tête du pays qui rappelaient trop les arrestations massives des pages les plus tragiques de l'histoire contemporaine de la France, la politique du chiffre dans le domaine des expulsions s'est faite plus "intelligente", plus discrète, plus organisée et plus fluide.
Toute aussi efficace, et encore plus cruelle, elle n'attire plus l'attention des médias qui se détournent des évènements non visuellement ou psychologiquement choquants pour les téléspectateurs.
La Nouvelle Politique des Expulsions qui s'est mise en place n'alarme plus les citoyens enclins à s'indigner et à manifester leur solidarité.
Elle est devenue une administration anonyme, sans visage à l'opposé de celle qu'incarnaient Brice Hortefeux et Eric Besson.
La Machine à Expulser s'est fondue dans la vie du pays sans que personne n'y trouve plus de quoi protester.
Elle annonce que le pire est à venir : celui de la bureaucratie totalitaire moderne, qui fait son "job" dans le silence d'un peuple en partie émotionnellement hystérisé par les provocations verbales de certains hommes d'Etat qui désignent les ennemis intérieurs, comme la polémique sur le travail des bénéficiaires du RSA.
Des français qui ne réagissent plus qu’en fonction de leurs intérêts individuels, comme dans la polémique sur la suppression des panneaux d’avertissement de la présence des radars qui sanctionnent les excès de vitesse.
Pendant de temps là…