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De l'eau pour les éléphants, le cirque dans sa démesure

Par Bottines

1931, période de Grande Dépression aux Etats-Unis. A la suite d'une tragédie familiale, Jacob, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement plongé dans la misère et rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il se fait accepter en échange des soins qu’il pourra apporter aux animaux et ne tarde pas à tomber sous le charme de la belle écuyère Marlène. Elle est l'épouse du directeur du cirque, un être d’une rare violence et totalement imprévisible. Derrière la beauté et la magie des spectacles, Jacob découvre un univers impitoyable et miséreux. Lorsqu’une éléphante rejoint le cirque, Marlène et Jacob se rapprochent l’un de l’autre et préparent un nouveau spectacle qui permet un temps de renouer avec le succès. Mais leurs sentiments deviennent de plus en plus perceptibles et sous les yeux d'August, cette histoire d'amour les met irrémédiablement en danger.

J'ai passé un très bon moment. Nul besoin de tout décortiquer car dans ce film, aucune fausse note, du jeu des acteurs, aux décors, tout est très cohérent et "passe" avec une rare fluidité. Même si, comme moi, le milieu du cirque ne vous attire que très moyennement, vous serez vite conquis par les fresques hautes en couleurs qu'offre le film et en particulier, les scènes "animalières", souvent très impressionnantes, voire demesurées.

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Une petite Reese Witherspoon perchée sur le dos d'un immense éléphant, un Robert Pattinson en prise avec un lion féroce, des animaux échappés de leur cage qui créent une immense panique sous un chapiteau, Francis Lawrence nous raconte le cirque à sensations d'avant guerre, ce cirque des illusions et du "tape à l'oeil" dont les extravagances finissent par se retourner contre lui, jusqu'à l'anéantissement.

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Les figures réalisées par les animaux, je pense particulièrement à celles de Rosie l'éléphante, sont à peine croyables. La performance physique de Reese Witherspoon, qui a réalisé certaines des cascades, est également admirable.

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Même si la fin est toute tracée, on ne ressent pour une fois pas le besoin de s'en plaindre. A mi-chemin entre le film d'aventures et le film sentimental, De l'eau pour les éléphants est un conte qui fera autant voyager les filles que les garçons. Et chose qui ne gâche rien : on assiste à de beaux baisers de cinéma comme on en voit rarement aujourd'hui...


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