Auteur: Isabel Allende
Titre: Mon pays réinventé
Edition: Le livre de poche / Mai 2005 (281 pages)
Quatrième de couverture: « Isabel Allende se confie : » Presque toute ma vie, j’ai été une étrangère, condition que j’accepte car je n’ai pas d’alternative. Plusieurs fois, je me suis vue obligée de partir en brisant des liens et en laissant tout derrière moi, pour recommencer ma vie ailleurs. Ayant choisi l’exil après le coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili, Isabel Allende s’est engagée sur le chemin de la littérature. Aujourd’hui, sur un ton léger et émouvant, elle nous livre son Chili mythique, imaginé dans l’exil, territoire de sa nostalgie, seul pays où elle ne se sente pas une étrangère. Ce portrait contrasté du Chili, où sont évoquées sa géographie, son histoire, sa culture ou ses mentalités, est entremêlé de souvenirs et de pensées personnelles qui retracent tout le chemin d’une vie. La famille extravagante, l’enfance, les rencontres, les voyages. Isabel Allende dévoile les origines et donne les clés des personnages et des lieux qui sont la matière de son œuvre romanesque. »
Ce livre, bien que ce n’est pas un roman, cadre très bien dans l’esprit du challenge tour du monde, dans la mesure où il nous fait découvrir le Chili, et un auteur chilien, de manières certes subjective, mais tellement bien faite. De toute façon, le but de ce livre s’éloigne de toute objectivité, dès le titre, Isabel Allende l’avoue, car elle parle de son Pays réinventé.
Ce récit autobiographique est évocation de souvenirs racontés tel qu’ont été perçu par l’auteur. Des histoires personnelles, historiques, vues par et écrites d’une plume élégante, avec ce qu’il faut d’humour, d’émotion. Elle raconte aussi ses influences aussi bien littéraires et dans la vie, tout ce qui a contribué à ce qu’elle devienne ce qu’elle est, une écrivaine de première ordre.
Ce livre m’a interpelé dans le sens où, à plusieurs reprises, j’avais l’impression qu’elle parlais de l’Algérie, quand elle parlait du caractère chilien, dans ses comportements, sa manière de vivre sa foi, et dans sa manière de traiter les femmes, avec misogynie parfois, souvent même, et la femme chilienne qui comme l’algérienne, qui derrière ses grands airs farouches se cache souvent de la résignation.
Je pense que la lecture de ce livre est un exercice assez suffisant pour connaitre l’auteur, je m’abstiens donc à écrire quelques lignes biographiques, vous invitant seulement à lire ce livre, chose que vous ne regretterez pas.Livre lu dans le cadre du challenge Tour du monde, organisé pas Livresque.