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De bonnes bases pour réussir en cuniculture.

Par Selectionsavicoles

Rex dalmatien 2 - 1 

DE BONNES BASES POUR REUSSIR EN CUNICULTURE

La réussite d'un élevage de lapins n'est sans doute pas aussi facile que certains semblent le croire actuellement. Toutefois l'adoption d'un programme de traitement systématique, rationnel, et son application rigoureuse, se révèle être un des facteurs les plus importants du succès.

TRAITEMENT DE MASSE

Comme pour bien d'autres productions animales, il faut concevoir les maladies et les traitements au niveau du groupe des animaux qui constituent l'élevage et non pas au niveau de tel ou tel animal ou sous-­groupe d'animaux. La technique d'élevage doit donc avoir pour but, d'une part d'aug­menter la résistance du cheptel vis-à-vis des agents responsables des maladies, d'autre part d’éviter les réinfestations parasitaires trop fréquentes. En bref, la technique d'éle­vage doit tendre à augmenter la rentabilité de la production en diminuant l'incidence économique des maladies.

SALUBRITE DES LOCAUX

On enseigne depuis longtemps à l'école primaire que l'hygiène du milieu de vie est essentielle à la santé des hommes. Il en va de même dans les clapiers.

Pour éviter la pullulation des germes pa­thogènes, et surtout empêcher les réinfes­tations rapides de coccidiose, il faut :

1) tous les 15 jours au maximum : curer les cases et les désinfecter avec une solu­tion prévue pour ;

2) tous les ans désinfecter complètement le clapier, bâtiment et cases, et pratiquer, si possible un vide sanitaire de trois semaines. Si ce vide sanitaire est impossible au niveau du bâtiment, prévoir un nombre de cases suffisant pour que, par roulement, chaque case reste inoccupée pendant trois semaines tous les six mois.

ALIMENTATION EQUILIBREE

La distribution d'aliments composés du commerce avec complémentation de paille ou de foin de mauvaise qualité nutritive li­mite les problèmes d'équilibre et de régula­rité de la ration. Mais, le nombre relative­ment élevé de portées annuelles que l'on demande aux lapines et les performances que l'on exige des lapereaux à l'engraisse­ment entraînent des besoins élevés en élé­ments minéraux et en vitamines.

Pour fixer les idées rappelons qu'une la­pine épuise complètement ses réserves en phosphore, calcium et magnésium en 10 à12 jours de lactation.

Les aliments dits "complets" ne peuvent satisfaire ces besoins, ce n'est d'ailleurs pas leur rôle.

Il est donc nécessaire d'apporter aux mâles, aux femelles et aux lapereaux un com­plément minéral sous une forme pratique, rentable et efficace. Les produits de qualité qui s'administrent dans l'eau de boisson, donne des résultats remarquables en ce qui concerne: la fécondité et la prolifi­cité, les accidents à la mise-bas, la stimula­tion de la lactation et la vitesse de l'engrais­sement. Ces compléments donnent les meilleurs résul­tats quand ils sont distribués régulièrement en association avec un complexe vitaminique.

TRAITEMENT SYSTEMATIQUE

Un programme de traitement systémati­que doit viser à :

1) Renforcer la résistance des lapins aux germes microbiens agents causals des principales maladies infectieuses de l'éle­vage. Pour cela il faut vacciner les mâles et les lapines afin qu'ils puissent assurer eux-­mêmes la protection de leurs petits, tout en sachant que la réponse vaccinale sera d'au­tant meilleure que les reproducteurs sont en meilleur état d'où l'importance d'une nourriture et d'un logement sains.

2) Eviter les réinfestations parasitaires trop rapides et notamment la coccidiose. Pour cela, traiter systématiquement les la­pereaux dès leur sortie du nid.

Adopter une technique d'élevage ration­nelle et donc un programme de traitement systématique n'est pas compliqué. Cela ne demande qu'un peu de bon sens et de logi­que :

‑ la complémentation en minéraux et en vitamines doit empêcher les carences au moment où les besoins sont les plus impor­tants : gestation, lactation, engraissement;

‑ la vaccination doit permettre aux repro­ducteurs de résister eux‑mêmes et de pro­téger leurs petits contre les maladies infec­tieuses les plus importantes;

‑ le traitement anti-coccidien régulier doit maintenir le niveau d'infestation dans des limites économiques satisfaisantes;

‑ le curage et la désinfection des cases tous les quinze jours au moins ont pour but d'assurer l'hygiène de l'habitat en limitant la pullulation des germes pathogènes et des formes infestantes de parasites.

Un programme de traitement systémati­que rationnel permet donc une production plus importante de meilleure qualité plus régulière dans des conditions meilleures de rentabilité et de sécurité.

C'est en fait une assurance santé et cha­cun sait que pour être productif un élevage doit être sain.

Petit Russe


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