Genre: Gore, comédie horrifique (interdit aux - 16 ans)
année: 1987
durée: 1H37
L'histoire: Dans les bas fonds de Manhattan, une bande de zonards dirigée par Bronson, un psychopathe, se retrouve décimée lorsqu'apparait une étrange boisson dont l'ingestion provoque d'étranges effets.
la critique d'Alice In Oliver:
Street Trash, réalisé par Jim Muro en 1987, reste une petite curiosité du cinéma gore.
Pour les fans du genre, Street Trash est souvent cité parmi les références. Mieux encore, certains parlent carrément de film culte.
Soyons honnêtes. Même si le film de Muro est sympathique, atypique et déjanté, Street Trash reste un long-métrage surestimé.
En vérité, le gros point fort de Street Trash repose sur sa galerie de personnages, qui sont soit des exclus, des marginaux ou encore des clodos.
L'action se déroule dans les bas fonds de Manhattan.
D'ailleurs, l'ambiance du film n'est pas sans rappeler l'oeuvre de Frank Henenlotter, qui s'intéresse lui aussi aux petits quartiers et à ses personnages hauts en couleurs.
Une boisson étrange circule dans les bas fonds de la ville et décime ceux qui ont le malheur de l'ingérer.
Soit ces derniers se transforment en monstres, soit ils meurent dans d'atroces souffrances. Ce qui donne lieu à quelques séquences bien senties. Le film n'hésite à pas nous montrer quelques scènes assez gores, mais toujours avec un certain humour noir.
Toutefois, Street Trash souffre également de quelques lenteurs.
Même si on relève quelques séquences très sympas, le film est assez lent et tarde à planter le décor.
En vérité, il faudra attendre la dernière demie heure du film pour que les choses s'accélèrent un peu.
En résumé, ça reste une série B sympa mais qui souffre également d'un budget limité et d'un côté assez vieillot.
Inutile de préciser que Street Trash vieillit plutôt mal avec le poids des années.
Note: 12.5/20