Magazine Cinéma

Jamais Sans Ma Fille

Publié le 03 juin 2011 par Olivier Walmacq

Jamais_sans_ma_fille

Genre: drame
année: 1991
durée: 1h55

l'histoire: Au milieu des années 80, Betty Mahmoody est une américaine mariée à un médecin iranien "américanisé", Moody, avec qui elle a une petite fille, Mahtob. La naissance d'un neveu de Moody est l'occasion de partir en Iran, en pleine révolution islamique. Arrivés sur place, Betty s'aperçoit que toute la famille de Moody est fondamentalement intégriste. Son mari devient un musulman de plus en plus fanatique et retient prisonnières sa femme et sa fille.

la critique d'Alice In Oliver:

Comme le stipule l'affiche du film, Jamais sans ma fille est l'adaptation d'un roman devenu un best-seller. Personnellement, je n'ai jamais lu le livre.
Donc, difficile d'affirmer si ce drame est fidèle ou non au roman. Et sincèrement, après avoir vu Jamais sans ma fille, je n'ai pas du tout envie de découvrir l'ouvrage écrit par Betty Mahmoody.

Ici, c'est donc Sally Field qui interprète cette femme persécutée par son mari iranien.  Dans un premier temps, tout se passe bien.
Le couple vit aux Etats-Unis et mène une vie paisible et heureuse au côté de leur petite fille, Mahtob.
Oui, mais voilà, le père, Moody, entraîne sa petite famille en Iran en pleine révolution islamique.

Sur place, Betty rencontre enfin les membres de la famille de son mari. Evidemment, ce sont évidemment des extrêmistes très méchants qui n'acceptent pas les américains, et encore moins la vie de la société moderne. Eux-mêmes vivent par ailleurs comme des arriérés.
Voilà un portrait peu élogieux et sans concession de l'Iran, considéré ici comme un pays hostile, intolérant et profondément bête.
Au contact de ce pays replié et retranché sur lui-même, le mari devient alors une bête sauvage et un fanatique en puissance. En même temps, ne l'oubliez pas, du sang iranien coule dans ses veines...
Fatalement, il finit par retenir prisonnières sa femme et sa fille. Tel est le propos de cette bouse, idéologiquement douteuse et très manichéenne.

Autant dire que ce drame est profondément méprisant et raciste, tant par ce qu'il montre que tant par ce qu'il dénonce.
Sans compter une sorte de perversité qui consiste à défendre les droits de la femme en Iran, et plus largement dans le monde, sous prétexte de dénoncer un pays vivant encore à l'ère du Moyen-Age. Certes, certains diront qu'il y a du vrai dans ce que montre le film.
Toutefois, en l'état, Jamais sans ma fille est tellement méprisant qu'on ne s'interroge même plus sur ses intentions. Une grosse daube. Donc, pas de note. Je n'ai même pas envie de lui mettre 0/20, ce film ne mérite même pas un tel égard.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines