Institut supérieur de technologie appliquée et de gestion (Istag) ce mardi 31 mai 2011. I l est plus de 7h30, l'heure initialement prévue pour l'appel des candidats au Brevet de technicien supérieur (Bts) dans les salles de composition. Contrairement aux années antérieures, à l'heure susmentionnée, ceux-ci sont encore amassés sur le petit espace servant de parking et de cours de récréation audit institut.
C'est à cet instant précis que des candidats, se marchant littéralement sur les pieds, se donnent un mal de chien pour consulter les listes définitives publiées par le ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup), tard dans la soirée de lundi, 30 mai, quelques heures seulement avant le début de l'examen. A l'observation, les listes semblent avoir été affichées avec les mêmes erreurs qui s'étaient infiltrées dans les listes antérieures.
Dispenses
Numéros de salles, de tables et de matricules, les candidats essaient tant bien que mal, avec les bousculades, de retrouver leur nom sur lesdites listes. Sans oublier les dispenses pour les anciens, et les spécialités et salles à surveiller pour les surveillants. Pour l'heure, difficile d'imaginer qu'un examen national est programmé en ces lieux. C'est à 8h qu'une représentante du Minesup arrive enfin.
Elle retourne les tableaux afin que les candidats puissent se rendre dans leur salle de composition. «Les gens ci veulent dire que je n'ai que valider l'Epreuve professionnelle de synthèse l'an dernier ? Ça, je ne peux pas l'admettre !» s'offusque une candidate en commerce international. Sur un conseil de ses camarades, elle se rend au secrétariat pour y déposer une requête. Un secrétariat déjà bondé d'étudiants qui déclarent ne pas retrouver leurs noms sur les listes définitives publiées par le Minesup. Après de longs échanges, ils sont envoyés du côté de la salle des actes de l'Istag. Malheureusement, aucun administrateur ne s'y trouve pour les y aider
Livrer à eux-mêmes, lesdits candidats décident d'aller camper devant les salles où ils sont sensés composés. A plus de 8h30, au moment où le reporter de Mutations quittait les lieux, la première épreuve n'avait toujours pas encore été lancée.
Du côté de l'Institut Siantou supérieur, les choses avaient l'air plutôt calme. «Tout va bien ici, nous n'avons pas enregistré assez de problèmes, sauf les requêtes qui se multiplient et deux Congolais égarés que nous avons enregistrés» confie l'un des surveillants.
Un responsable indique que les candidats pourront déposer leurs requêtes jusqu'à la fin de l'examen. Alors que les épreuves sont censées débuter à la même heure pour éviter des fuites, les premières épreuves avaient déjà été distribuées à Siantou à 8h, une heure avant les premières épreuves à l'Istag.
source: fr.allafrica.com