Genre: horreur, épouvante
Année: 1965
Durée: 1H30
L'histoire: Les expérimentations sur la téléportation continuent de plus belle au sein de la famille Delambre. Patricia, échappée de la clinique psychiatrique, va entrer au sein de cette famille pour découvrir que la téléportation n'est pas totalement au point.
La critique d'Alice In Oliver:
Avant toute chose, je tiens à préciser que vous lirez souvent le mot "mouche" dans cette chronique ! Mais revenons au sujet qui nous intéresse !
Suite et fin de la trilogie la Mouche avec La Malédiction de la Mouche, réalisé par Don Sharp en 1965.
Après un second volet décevant, Le Retour de la Mouche, qui ressemblait davantage à une séquelle de la Mouche Noire, les producteurs veulent rattraper le coup. Place à La Malédiction de la Mouche qui n'a plus grand chose à voir avec l'insecte en question puisqu'il n'y a même plus de mouche dans ce nouveau chapitre !
Toutefois, ce dernier opus de la trilogie reste dans la logique et la tonalité de ses prédécesseurs. En effet, la famille Delambre continue ses expérimentations sur la téléportation. Encore une fois, le film offre une vision pour le moins pessimiste de la science moderne. A partir de ces différents éléments, la Malédiction de la Mouche dénonce tous ces apprentis-sorciers qui cherchent à jouer à Dieu et au nouveau créateur.
Don Sharp pousse le vice encore plus loin dans ce dernier opus. Ici, ce sont donc les descendants de la famille Delambre qui effectuent des tests sur la téléportation. Mais contrairement à leurs aïeuls, ces derniers n'ont plus aucune éthique et n'hésitent pas à utiliser des cobayes humains pour leurs expériences.
Moralité de l'histoire: la science n'est pas une science exacte. De ce fait, certains cobayes sont devenus des monstres humains, ces derniers étant par la suite enfermés dans une étable.
La Malédiction de la Mouche est donc supérieur à son prédécesseur en donnant un second souffle à une trilogie qui en avait bien besoin.
Toutefois, les amateurs des deux premiers films risquent d'être un peu frustrés. Certes, vous verrez quelques monstres hideux, mais aucune mouche humaine à l'horizon ! Ce qui constitue tout de même un petit problème pour un tel film.
Ensuite, La Malédiction de la Mouche souffre tout de même de quelques longueurs et d'un manque de rythme évident.
En résumé, vous pouvez vous en tenir au premier film de la trilogie, ou encore au remake, réalisé par David Cronenberg.
Note: 12/20