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The Devil's Rejects

Publié le 04 juin 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
Année: 2004
Durée: 1H40

L'histoire: Après la mort de son frère, le shérif Wydell est prêt à tout pour se venger de la famille Firefly. Barricadés dans leur maison, les Firefly sont décidés à lui échapper par tous les moyens. Rien ne semble pouvoir arrêter leur macabre saga. Entre les 2 camps, la guerre est ouverte.

La critique d'Alice In Oliver:

The devil's rejects est donc la suite de la Maison des 1000 Morts, et toujours réalisée par Rob Zombie.
Ce dernier avait déjà montré un potentiel intéressant dans le premier volet des aventures morbides de la famille Firefly.
Pourtant, dans la Maison des 1000 Morts, on nageait davantage dans le pur film d'horreur. The devil's rejects est une sorte de mélange entre Massacre à la Tronçonneuse (la version de Tobe Hooper) et Easy Rider.

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Voilà un mélange à la fois curieux et original ! The Devil's Rejects reste à ce jour le meilleur film de Rob Zombie. Suite au petit succès de la Maison des 1000 morts en dvd, Rob Zombie se voit attribuer plus de moyens financiers.
Le cinéaste sait également où il veut conduire le spectateur dans cette suite toujours aussi trash et violente.
Avec The Devil's Rejects, Rob Zombie propose un road-movie atypique avec des personnages psychopathes et timbrés, appartenant tous à la même famille.
Bienvenue dans l'univers glauque et morbide de la famille Firefly !

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Et encore une fois, des citoyens américains vont en faire les frais. Parallèlement, un shérif a un vieux compte à règler avec les Firefly. Et il a bien l'intention d'expédier toute la petite famille en enfer !
Pour ce qui est des Firefly, rassurez-vous, ils sont toujours aussi tarés ! Une fois de plus, Rob Zombie s'intéresse à quelques personnages issus de l'Amérique des pecnos: en résumé, les personnages secondaires sont surtout des bouseux idiots et obèses.

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La famille Firefly déteste ce genre d'individus et n'hésite pas à les torturer avant de les massacrer dans les pires souffrances.
Pourtant, malgré leur personnalité psychopathe et criminelle, les Firefly finissent presque par devenir attachants !
Tout le mérite revient à Rob Zombie qui parvient à signer un road-movie gore et d'une redoutable efficacité.
On appelle cela un petit coup de génie !

Note: 15.5/20


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