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Claude Nori & Aglaé Bory au Château d’Eau | Toulouse

Publié le 04 juin 2011 par Philippe Cadu

Claude Nori & Aglaé Bory au Château d’Eau | ToulouseInauguration le mercredi 8 juin à partir de 18h

8 juin au 11 septembre 2011

http://www.galeriechateaudeau.org/

Claude Nori, la géométrie du flirt : http://www.claudenori.com/

Claude Nori & Aglaé Bory au Château d’Eau | Toulouse
«L’appareil photographique est un instrument de séduction qui me sert à rencontrer des filles, à briser quelquefois le mur de l’indifférence et a égayer les couloirs souvent glauques de la réalité. Les rencontres se font partout. Ce qui m’intéresse en premier lieu, c’est de capter le moment où toutes ces filles sont en déséquilibre, déstabilisées, enfin disponibles pour un autre temps, une rencontre dont le but ultime et la récompense sont l’acte photographique, un
moment de grâce épiphanique.»

Claude Nori

On connaît l’éditeur, le galeriste, l’organisateur d’ateliers, l’historien, l’inlassable passeur de photographie. Mais cela ne serait pas si l’impérieux désir d’image n’avait habité Claude Nori dès son adolescence. C’est ce point nodal que Le Château d’Eau entend souligner par cette exposition présentée durant tout l’été 2011, et dont le titre «La géométrie du flirt» ne désigne pas seulement un sujet récurent dans son travail, mais dit aussi la qualité de sa longue relation, à la fois légère et intense, qu’il entretient avec cet art. Lire La suite…

Aglaé Bory, corrélations : http://aglaebory.com/

Claude Nori & Aglaé Bory au Château d’Eau | Toulouse

Le Château d’Eau présente le travail d’une jeune photographe française dont l’approche photographique se situe entre documentaire et fiction, autour de la figure humaine, du portrait, de l’autoportrait.

«Corrélations» est une série de photographies qui donnent à voir une femme qui vit seule avec son enfant. Ce sont des photographies mises en scène. Des autoportraits. Le déclencheur à distance est visible, tenu dans ma main, indiquant le moment de la prise de vue. L’instant décidé.

Ces photographies ont été prises sur plusieurs années, plusieurs saisons. Ce sont des photographies silencieuses, mais qui racontent à travers ces instants, le lien. Le vertige de l’existence du lien, inaltérable, total, la tâche dif?cile d’emmener un enfant, et puis l’ailleurs, le dehors, le monde qui appellent et excluent, la solitude invisible à l’oeil nu et dont on ne dit rien. L’amour aussi.

Ces petites choses, quotidiennes, intimes, anodines qui, répétées chaque jour, font les paysages, les tableaux d’une vie, ces petites choses, il a été nécessaire de les photographier, pour qu’elles soient montrées, vues, regardées. Et ainsi, tenter d’archiver le temps.
Le temps de cette femme avec cet enfant. Le temps des femmes.

«Archiver le temps, archiver leurs mérites, le temps passé par elles et dont il ne reste rien.» Marguerite Duras


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