genre: science fiction (interdit aux - 12 ans)
Année: 2009
durée: 1h30
l'histoire: Dans le futur, un petit groupe de guerriers appartenant à la Résistance, combat des cyborgs qui ont pris le contrôle de la planète.
la critique d'Alice In Oliver:
Il va falloir se faire une raison: le monde du nanar est désormais dirigé par une nouvelle production, la société Asylum.
Pour se faire connaître, Asylum reprend donc la logique d'un certain Bruno Mattéi, à savoir reprendre les gros films à succès. Il suffit juste de changer un peu le titre.
Après tout, il y aura bien quelques couillons pour se faire avoir... De ce fait, Transformers devient Transmorphers, Piranha 3D se transforme en Mega Piranha et Alien Versus Predator devient Alien Vs Hunter.
A partir de là, il n'y avait pas de raison pour que Terminator ne passe pas à la trape ! Ce qui donne, The Terminators, réalisé par Xavier S. Pulowski en 2009.
Asylum est donc fidèle à lui-même et à ses productions bas de gamme. Par là, comprenez qu'il s'agit d'un film totalement bidon.
Pour cela, il suffit juste de prendre l'affiche mensongère, sur laquelle on voit une armée de robots. Or, dans le film lui-même, on ne voit pas l'ombre d'une carcasse métallique ! Ce qui pose tout de même un problème pour une production de ce genre.
Mais peu importe, Asylum n'est pas à son premier coup d'essai. Pour le reste, The Terminators s'inspire surtout de Terminator Renaissance, qui n'était déjà pas vraiment fameux.
Mais bon, on finirait presque par regretter le film de McG ! Faute de pouvoir se payer un Schwarzy, Asylum fait donc appel à Paul Logan pour interpréter un robot tueur et invincible à la poursuite de quelques héros médiocres qui tentent de sauver un monde en péril.
The Terminators atteint donc des sommets de bêtise et met la barre très haut au niveau du nanaromètre.
C'est vraiment nul, médiocre et définitivement fauché ! D'autant plus que le film est traité avec un sérieux à toute épreuve.
Ce qui renforce cette impression d'étron involontaire. Impossible de ne pas rire devant certains non-sens, devant la tronche ahurie des acteurs (unanimement mauvais) et devant les effets spéciaux complètement désuets.
Certes, Bruno Mattéi est mort en 2004. Mais indéniablement, Asylum a pris la relève, pour notre plus grand bonheur et pour tout nanarman qui se respecte.
A se demander s'il n'y a pas un fils Mattéi parmi les producteurs d'Asylum... Allez, avouez !
Note: 0/20
Note nanardeuse: 15/20