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Emotions...

Publié le 05 juin 2011 par Pascal Boutreau

Je le répète souvent mais le sport c'est avant tout des émotions. Ces derniers jours nous en ont offert de nombreuses.

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Il y eut d'abord cette demi-finale de Roland-Garros entre Roger Federer et Novak Djokovic. Un premier set surréaliste, un niveau de jeu exceptionnel... et Roger, the Genius, Roger la classe. Comme l'a joliment écrit Philippe sur son mur Facebook "Roger est LE tennis". Un Roger que beaucoup avaient enterré et qui a montré qu'il fallait toujours compter sur lui. Djokovic attendra encore un peu...

Bien sûr, dimanche, la dernière marche fut trop haute. Rafa Nadal reste le meilleur joueur sur terre. Un immense champion lui aussi désormais l'égal de Borg sur terre avec ses six titres décrochés porte d'Auteuil. A seulement 25 ans ! Il compte déjà 10 titres du Grand Chelem avec 6 Roland, 2 Wimbledon, 1 US Open et 1 Open d'Australie, 19 titres Masters 1000, une médaille d'or aux JO etc etc... Les seize titres en grand chelem de Federer semblent même largement à sa portée. Roger et Rafa sont en tout cas deux formidables ambassadeurs de leur discipline. Respect à eux deux.  

. Côté émotions, il y eut aussi ces images d'avant match de la finale du Championnat de France de rugby entre Toulouse et Montpellier. Que ce soit avec Fabien Galthié, l'entraîneur de Montpellier ou Guy Novès, celui de Toulouse, des accolades, des embrassades, des poignées de main, des regards. Avec toujours la même intensité, la même fraternité. J'ai adoré cette séquence loin des habituels clichés sur les discours guerriers d'avant match. Là, on était davantage dans la dimension émotionnelle genre : "merci pour tout ce que vous avez fait cette saison, maintenant, il reste un match, éclatez-vous".  Le match a été tout pourri mais cette séquence était forte et résumait ma vision du sport.

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. Il y eut encore la joie de revoir Frédéric Belaubre jouer à nouveau avec les meilleurs. Samedi, dans la deuxième étape du Championnat du monde, Fred a pris une belle septième place. A 31 ans, il est à nouveau dans le coup après deux saisons perturbées par les blessures. A souligner aussi les grosses courses à pied réalisées par David Hauss et Laurent Vidal, piégés à vélo, mais auteurs d'un dernier effort très prometteur. ça fait d'ailleurs plaisir de revoir Laurent à pareil niveau après ses problèmes de santé. Alors évidemment, impossible de ne pas mentionner le récital des frères Brownlee. Alistair (23 ans) et Jonathan (21 ans), tous les deux licenciés à Sartrouville, ont réalisé une démonstration. Et que c'était beau de les voir courir. 

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Magnifique aussi la course à pied d'Emmie Charayron, le grand espoir du triathlon pour les Françaises. A 21 ans, Emmie a décroché le deuxième podium de sa courte carrière. Championne du monde et d'Europe juniors, la sociétaire du Lagardère a montré à Madrid une incroyable détermination pour recoller à un trio de tête qui comptait pourtant de sérieuses clientes. Mètre après mètre, seconde après seconde, elle a grappillé pour finalement aller chercher la troisième place. Vraiment un beau week-end dans l'ensemble pour les triathlètes tricolores.  

. J'en profite pour remercier lequipe.fr de continuer d'accueillir mes news "petits sports". C'est du bénévolat mais, même si ça me prend un peu de temps, c'est pour moi important que ces sports comme le triathlon, le hockey sur gazon, le foot féminin, le rink, l'escalade (les news d'Auriana miss zoizeau) ou encore le  roller hockey continuent de pouvoir profiter de l'exposition d'un site comme lequipe.fr. Les brèves de triathlon ICI et ICI.

Et tant que je suis dans la séquence L'Equipe, ça m'a fait bizarre, mercredi dernier, d'aller déjeuner... à L'Equipe avec l'association "Les Anciens de L'Equipe", seulement deux mois après l'avoir quitté. J'étais évidemment le plus récent "ancien". L'occasion de revoir quelques grands noms qui ont marqué l'histoire du journal comme Jérôme Bureau, Jean-François Renault, des pionniers comme Jacques Marchand, pas mal de retraités mais pas seulement. La création de cette association est une selon moi une bonne chose. J'ai toujours considéré le devoir de mémoire comme une valeur essentielle (en ce lundi 6 juin, souvenons-nous d'ailleurs de ces soldats venus du monde entier qui, il y a 67 ans, débarquaient sur les plages de Normandie pour libérer la France). Car s'il faut toujours regarder devant et avancer, le passé, ou plutôt l'histoire aide souvent à appréhender et comprendre le présent.

. Un coup de chapeau à Cédric Allain. Jeudi, je suis passé à un tournoi de futsal - la "bobo Dioulasso Futsal Cup", qu'il organisait à Colombes au profit d'une association qui récupère des vêtements pour le Burkina Faso. Cédric, je l'ai rencontré à l'époque où je suivais partout les chouchoutes du Pecq. Il s'occupait des filles de Colombes. Cédric (comme sa mère d'ailleurs) fait partie de ces passionnés qui consacrent l'essentiel de son temps libre pour faire vivre des associations. Il est de ceux qui font vivre le sport, ceux sans qui rien ne serait possible. Merci à lui et à eux.

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Et pour rester dans ce thème, une pensée justement pour les Chouchoutes du Pecq, alias la section féminine du Pecq, qui ne repartira pas la saison prochaine. C'est avec elles que j'ai mis le pied dans l'encadrement du foot au féminin. J'y ai rencontré là-bas des super personnes (Céline Guesh, Audrey, Aurely, Anaïs, Aurélie, Elodie, Mag, Sabrina, Pascale, Anne-So et Marion, Grazziela, etc.), des passionnées et j'y ai passé de merveilleux samedis lors des matches et des soirées super lors des entraînements.

Même si, fidèle à Mel, la Chouchoute en chef lassée de devoir lutter contre des dirigeants pour qui la section féminine était plus un boulet qu'autre chose (comme c'est trop souvent le cas dans les clubs mixtes), je suis ensuite parti vers les féminines d'Issy puis de Montesson, j'ai toujours gardé un oeil sur les performances des Alpicoises. Une grosse bise aux Chouchoutes et surtout gardez votre passion et votre flamme.

Comme je le répète souvent, à force de côtoyer le haut niveau grâce à ce métier de journaliste sportif, on peut parfois oublier la réalité du sport "d'en bas". A titre perso, j'ai toujours voulu garder ce contact avec toutes ces associations, tous ces passionnés qui se battent au quotidien pour pouvoir récupérer un créneau dans un gymnase ou une ligne d'eau dans une piscine, un terrain pour s'entraîner, une subvention pour acheter un peu de matos. Tous ces dirigeants qui passent leur temps à organiser un loto, un tournoi etc. là encore pour essayer de récupérer un peu de sousous. Ne jamais oublier que le sport français, c'est eux.

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En vrac.

. Un bravo à l'émission de France 4, Tennis Club, en direct de Roland-Garros tous les matins. A chaque fois un bon moment avec Cyril Hanouna, étonnant et surtout convaincant dans cet exercice d'animation, parfaitement accompagné par Sarah Pitkowski, Tatiana Golovin, et bien sûr Pierre Etienne Leonard, camarade trailer de l'extrême (Grand Raid de la Réunion, UTMB etc...).

. Bravo à Coutras, champion de France de rink hockey pour la seconde année d'affilée. Et merci à Dan Mortreux, président de la Commission rink à la fédé, pour toutes les infos qu'il me fait parvenir chaque semaine et qui se démène pour que son sport bénéficie d'une meilleure exposition médiatique.

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Deux films au programme de cette news. Je me débarrasse tout de suite de "Very bad Trip 2". Comme souvent la suite est très loin d'être à la hauteur du numéro 1. A retenir néanmoins la B.O.  Pour le reste, bof bof bof.
Beaucoup mieux en revanche avec "Monsieur papa". L'histoire d'une mère (Michèle Laroque) qui demande à un mec un peu paumé (Kad Merad) de faire semblant d'être le père de son fils. Ce n'est pas le film du siècle mais c'est souvent touchant. Notamment grâce à Kad Merad qui maîtrise bien ce type de rôle comme il l'avait déjà fait dans le formidable "Je vais bien ne t'en fais pas". Autre point commun avec ce film d'ailleurs, une excellente B.O.


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